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Wimbledon 2013 - Les six choses à savoir sur Kirsten Flipkens

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/07/2013 à 13:47 GMT+2

Wimbledon n’a jamais souri à la Belgique. Avec Kirsten Flipkens en demi-finales, c’est tout un pays qui rêve avec elle. Séance de rattrapage pour mieux cerner cette joueuse qui ne s’attendait pas à ce parcours.

Kirsten Flipkens, 2013

Crédit: Panoramic

1/ C’est une ancienne numéro un mondiale et vainqueur de Wimbledon chez les juniors
Kirsten Flipkens a fait partie de ces éternels espoirs du tennis mondial. A 17 ans, la jeune Flamande a explosé en devenant numéro un mondiale chez les juniors. La raison de sa réussite : deux victoires en Grand Chelem à Wimbledon et l’US Open en 2003. Il y a dix ans, elle était toute désignée pour prendre le relais de ses deux aînées, Justine Henin et Kim Clijsters, numéro un mondiales chez les professionnelles et vainqueurs de titres majeurs. Mais sur les dix années qui ont séparé son passé en juniors et cette saison 2013, jamais Flipkens n’est parvenue à éclore au plus haut niveau.
2/ Une carrière mise à mal par les blessures
Du haut de ses 27 ans, Kirsten Flipkens et les blessures, c’est une longue et douloureuse histoire. Beaucoup de pépins l’ont freinée dans sa progression. Après trois ans de galère pour exister sur le circuit pro, la Belge est touchée au poignet en 2007, ce qui la fait plonger au-delà de la 300e place mondiale. A défaut de pouvoir briller sur le circuit WTA, c’est sur le circuit parallèle ITF qu’elle parvient à vivre de sa passion : entre 2002 et 2012, elle en remportera douze, tous en Europe et principalement sur terre battue. En 2009, elle parvient à faire son retour dans le Top 100 mondial, avant une nouvelle sérieuse complication physique. Il y a un an, la carrière de la jeune Flipkens a même été mise en parenthèses en raison de caillots de sang dans les jambes. Elle arrivera à s’en remettre pour exploser sur le circuit principal fin 2012 en remportant son premier et seul titre WTA à Québec.
3/ Dans le Top 40 mondial seulement depuis cinq mois
Après ses déboires, Flipkens confirme ses bonnes sensations de fin 2012 en Océanie. Elle signe un quart à Auckland, une demie à Hobart et surtout un huitième de finale à l’Open d’Australie, son meilleur parcours en Grand Chelem ponctué sèchement face à Maria Sharapova (6-1, 6-0). Mais elle entre pour de bon dans le Top 40 mondial. Elle signera un exploit peu de temps après à Miami, déjà face à la huitième joueuse mondiale Petra Kvitova au deuxième tour (6-0, 4-6, 6-1), cette même joueuse qu’elle vient de battre en quarts à Wimbledon. Autre signe annonciateur : ‘s-Hertogenbosch. C’est ici qu’elle a battu sa première joueuse du Top 5 (Samantha Stosur en 2012) puis qu’elle signe sa première finale sur gazon, finalement perdue face à Simona Halep (6-4, 6-2). Le gazon, c'est évident, elle apprécie : le 29 juin, elle demande sur Twitter une saison sur herbe d’au moins six semaines en réagissant à un tweet d’Andy Murray.
4/ Kim Clijsters comme coach et Justine Henin comme supportrice
Flipkens est très liée à Kim Clijsters. Elle a joué avec sa jeune sœur Elke en double en Fed Cup et l’ancienne N.1 mondiale l’a souvent supportée dans les moments difficiles. Fin 2012, c’est tout naturellement qu’elle a décidé de la conseiller, avant de l’entraîner officiellement depuis début 2013, même si l’ancienne championne attend son deuxième enfant cette année. Quelques mois après le début de leur collaboration, la Campinoise est devenue N.1 belge pour la première fois de sa carrière et a intégré la vingtième place mondiale pour la première fois de sa carrière. La victoire de Flipkens contre Kvitova a arraché des larmes à Clijsters, à lire dans un tweet posté à chaud. Et a rendu fière Justine Henin qui en fait l’éloge dans son blog sur la compétition. Rien que ça.
5/ Un jeu très varié
Difficile de caractériser particulièrement le jeu de la Belge. Ce n'est pas une joueuse de fond de court ou une adepte du service-volée, mais un joli mélange des deux. Son principal atout est surtout de s'adapter à son adversaire. Elle utilise beaucoup son slice à l'échange, meilleur moyen de donner rythme et vitesse à la balle pour empêcher la joueuse d'en face de monter souvent au filet et de l'obliger à prendre des risques. Petra Kvitova l'a appris à ses dépens.
picture

TENNIS Wimbledon Flipkens

Crédit: Eurosport

6/ On la surnomme Flipper
Le jeu de mots sera facile à faire si elle est battue en finale. Flipkens sera la dauphine. De par son patronyme, on la surnomme Flipper. Elle assume. Il n’y a qu’à lire son avatar sur Twitter et le genre de montage qu’elle partage avec ses followers pour s’en convaincre. (@FlipperKF).
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