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Muguruza: "Quand vous rêvez, vous vous dites: 'Je veux Serena en finale'!"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/07/2015 à 00:02 GMT+2

WIMBLEDON - FINALE DAMES : Quitte à jouer une finale de Grand Chelem, autant la jouer face à son idole. C'est ce que se dit Garbine Muguruza, heureuse d'affronter Serena Williams à Londres samedi après-midi.

Garbine Muguruza - Wimbledon 2015

Crédit: AFP

Que signifie pour vous cette première finale en Grand Chelem?
G.M. : Cela a une grande importance. Vous travaillez toute votre vie pour arriver en finale de Grand Chelem, pour vous retrouver dans cette situation. C'est comme un rêve, un cadeau après avoir travaillé dur. Cela ne change rien non plus. Je me lève toujours du même pied, je ne vais pas changer. J'aime cuisiner, faire des desserts. J'en fais parfois ici dans la maison. Je sais que ce n'est pas bien pour moi, mais j'aime passer le temps comme ça. On a rigolé avec Conchita Martinez parce que, comme elle, je n'étais sûre de rien sur herbe quand ça a commencé. Elle m'a dit: 'Tu vois, tu peux bien jouer'. Elle m'a donné de la force pendant le tournoi. Je suis surprise parce que mes deux tournois préparatoires n'étaient pas très bons. Je ne me sentais pas bien. Alors arriver ici en finale, c'est assez étonnant.
Vous avez surmonté votre fébrilité face à Radwanska en demi-finale, une bonne note avant la finale face à Serena ?
G.M. : Sans doute. A 6-2, 3-1 en demie, je me suis demandé ce qu'il se passait. Je jouais vraiment bien. Je me suis dit: 'OK attends. Il n'y a que toi qui peut perdre ce match'. Je suis devenue nerveuse et je pense que Radwanska attendait ce moment, qu'elle se disait: 'Je vais voir si elle peut gérer cette situation'. Il faut rester calme car l'adversaire vous regarde, il cherche vos points faibles. Il faut paraître fort. Elle s'est battue, elle a remporté le deuxième set mais je me suis calmée. J'ai reculé et je l'ai laissée faire plus de choses. J'avais la boule à l'estomac. Je la laissais jouer et je commençais à courir. Dans le troisième, j'ai réussi à redevenir plus agressive, j'ai cessé d'avoir peur de gagner le match".
Affronter Serena Williams en finale ne vous donne pas des sueurs froides ?
G.M. : Contre elle, c'est la finale de rêve. A Wimbledon, c'est sûrement le match le plus dur. Quand vous rêvez, vous vous dites: 'Je veux Serena en finale'. Depuis toutes ces années, c'est la meilleure. C'est à l'évidence le plus gros défi possible. Elle est plus forte, elle a le mental, la confiance. Beaucoup de choses qui font d'elle une super joueuse. Mes parents m'avaient demandé s'ils pouvaient venir pour la demie, j'avais dit non. Je vais leur demander s'ils veulent toujours venir.
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