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Wimbledon : Benoît Paire écarte Jerzy Janowicz (6-2, 7-6, 6-3) et se qualifie pour les huitièmes

Alexandre Coiquil

Mis à jour 07/07/2017 à 22:35 GMT+2

WIMBLEDON – Benoît Paire réalise un début de tournoi des plus convaincants. Face à Jerzy Janowicz, qui avait sorti Lucas Pouille au tour précédent, le 46e joueur mondial a réussi une performance de haut niveau (6-2, 7-6, 6-3). Il atteint du coup les huitièmes de finale en Grand Chelem pour la deuxième fois de sa carrière après l'US Open 2015. Il y défiera Andy Murray.

Benoît Paire lors des seizièmes de finale de Wimbledon.

Crédit: Getty Images

C'est l'heure de remettre les pendules à l'heure pour Benoît Paire. Auteur d'un bon début de saison, qui a rapidement basculé dans l'irrégularité au printemps, le Français a cette fois mis tous les ingrédients pour arriver à ses fins et disputer son premier huitième de finale à Wimbledon. Le deuxième en Grand Chelem après l'US Open 2015. Lundi prochain, le joueur d'Avignon sera de la partie pour le "Crazy Monday" et cette perspective avait de quoi faire réfléchir il y a encore quelques mois.
Vainqueur plus que logique de Jerzy Janowicz en trois manches (6-2, 7-6(3), 6-3) et 1h42 de jeu, vendredi en fin d'après-midi sur le court N.18 de Wimbledon, le 46e joueur mondial est devenu le premier joueur tricolore du tableau masculin à obtenir son ticket pour le 4e tour du troisième majeur de la saison. Il jouera une place en quart de finale contre le N.1 mondial Andy Murray, qui s'est fait une belle frayeur face à Fabio Fognini en fin de journée sur le Centre Court. Il y a eu évidemment le résultat, mais aussi la manière du côté de Paire.

De retour à son meilleur niveau

Face à un joueur très dangereux, Paire a rassemblé tous les ingrédients et construit intelligemment sa victoire. Capable de mieux relancer l'énorme service du Polonais, très irrégulier de ce côté vendredi, il s'est très rapidement ouvert le chemin du succès. Obligé de sauver trois balles de break d'entrée de rencontre, l'Avignonnais a fait de ce premier moment important le moteur de sa victoire à venir. Son autre force a été sa solidité extrême lors des moments importants. Pour preuve, il n'a plié sur aucune des sept balles de break concédées lors de cette opposition qui a fait plouf. Et il en a même sauvé quelques-unes avec un brin de folie. Ça passe ou ça casse, et pour Paire aujourd'hui c'est passé.
Inspiré en retour, des deux côtés et principalement dans le petit jeu, où ses neufs amorties de revers gagnantes ont particulièrement touché le moral d'un Janowicz en mode cocotte-minute, Paire a également montré l'étendue de ses qualités tennistiques. Au point de rendre chèvre son adversaire, qui a fini par capituler à mi-chemin lors du troisième acte. De retour à son niveau après deux ans de galère et de blessures, l'ancien demi-finaliste de l'édition 2013 a toujours eu un cran de retard lors de cette rencontre. Et quand il a réussi à augmenter son niveau dans le deuxième set, Paire lui a répliqué avec une démonstration dans le jeu décisif. On appelle ça avoir la baraka. Dans tous les sens.
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Benoît Paire lors de Wimbledon 2017

Crédit: Getty Images

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