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Six à la suite

ParAFP

Publié 18/07/2005 à 06:30 GMT+2

Sébastien Loeb (Citroën) a remporté son 6e succès consécutif lors du Rallye d'Argentine, dimanche, un record absolu. Impérial, l'Alsacien a su contenir le fringant finlandais Marcus Gronholm (Peugeot), auteur d'une très belle deuxième place. Le Norvégien

Eurosport

Crédit: Eurosport

Rien ne résiste à Sébastien Loeb (Citroën Xsara) vainqueur du rallye d'Argentine, neuvième des seize épreuves du championnat du monde, dimanche à Villa Carlos Paz. Pas plus ses adversaires, ses dauphins Marcus Gronholm (Peugeot 307) et Petter Solberg (Subaru Impreza), une nouvelle fois impuissants face au Français, que les records.
Le matin, alors que l'épais brouillard se dissipait sur les hauteurs du mythique "El Condor", Loeb s'offrait un scratch de plus dans la spéciale au paysage "lunaire" (2001), dans le froid, sur des plaques de glace. "Cela ressemblait au Monte Carlo", notait alors l'intéressé.
Quelques heures plus tard dans le complexe Pro-racing de Villa Carlos Paz, le champion du monde en titre devenait le premier pilote de l'histoire à enlever six victoires consécutivement, sept en une saison. La dix-septième de la jeune carrière de l'Alsacien. Les deux records d'un autre Français, Didier Auriol (5 succès consécutifs et 6 dans la saison en 1992), étaient balayés par la tornade Loeb, celui que, peu à peu, suiveurs et pilotes surnomment " l'extra-terrestre".
"Qui peut l'arrêter ?"
Pour les Argentins accourus par centaines de milliers au bord des routes tout au long des trois jours, Loeb est devenu "Terminator", la presse locale interrogeant "mais qui peut arrêter le champion ?"... Pas même un taureau planté au milieu de la route vendredi dans l'ES7 (La Cumbre-Agua de Oro), pourrait-on répondre.
En arrivant en Argentine pourtant, Gronholm et Solberg pensaient que la Sierra de Cordoba serait le terrain idéal pour mettre un terme à la chevauchée fantastique du Français. L'hiver, le froid, la pluie et la boue constituaient, estimaient-ils, un plus pour eux après la domination de la Xsara sur les pistes surchauffées de Chypre, de Turquie ou de Grèce.
Le Finlandais et le Norvégien s'appuyaient sur des pneus Pirelli habituellement performants sur ce type de surface. C'était sans compter sur le nouveau Michelin (BTO Z8), une déclinaison de celui qui a gagné sur tous les terrains depuis la Nouvelle-Zélande, sur la solidité de la Xsara. Et le formidable talent de Loeb.
Dès samedi midi, Marcus Gronholm, bien qu'auteur d'une remarquable matinée, de trois temps scratches et qui avait comblé une partie de son retard, ne se faisait déjà guère d'illusions. "La deuxième place devant Solberg oui, mais je ne vois pas comment on pourrait inquiéter Seb (Loeb). Même en attaquant à outrance ", reconnaissait le Finlandais de Peugeot.
Et maintenant... la Finlande
Gronholm et Solberg résignés, il y avait longtemps que, derrière, les autres pilotes n'avaient pour seul objectif que les accessits, Toni Gardemeister (Ford Focus) arrachant la 4e place devant Harri Rovanpera (Mitsubishi Lancer) dans le duel des Finlandais, l'Estonien Markko Martin (Peugeot 307) se contentant d'une modeste 6e position et François Duval, sur l'autre Xsara, d'une 7e. Tous à des "années lumières" du vainqueur.
Cette année, il y a Sébastien Loeb... et les autres, un pilote en pleine réussite et bien parti pour se succéder à lui-même dans la course au titre. Bien que nanti d'une confortable avance sur Solberg (27 pts), le Français ne veut pas en rester là.
A peine les records battus, la nouvelle victoire fêtée sur le podium de Villa Carlos Paz, Sébastien Loeb et l'équipe Citroën se tournaient vers la Finlande (5 au 7 août). "Le" rallye que le champion du monde veut absolument inscrire à son palmarès. Histoire de battre les Finlandais chez eux, d'enfoncer un peu plus le clou. Et quand Loeb veut...
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