Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Grönholm, un an après

ParAFP

Publié 07/08/2005 à 21:45 GMT+2

L'écurie Peugeot et son pilote vedette Marcus Grönholm auront dû attendre un an pour renouer avec la victoire, là même où ils s'étaient imposés pour la dernière fois, au Rallye de Finlande. Chez lui, le Finnois était injouable. Ils mettent ainsi fin à la

Eurosport

Crédit: Eurosport

Cette fois, Sébastien Loeb (Citroën Xsara) n'a rien pu faire. Après une impressionnante série de six victoires consécutives, une incroyable invincibilité depuis le 10 avril dernier, date du succès en Nouvelle-Zélande, le Français a d se contenter de la deuxième place devant l'autre Peugeot 307, celle de l'Estonien Markko Martin, et la Subaru Impreza du Norvégien Petter Solberg.
Gronholm, sa connaissance parfaite du terrain, son désir de mettre un terme à une longue période de disette, de vexations subies ces dernières semaines, et une 307 jamais aussi à l'aise que sur les grands espaces rapides, ont eu raison de Loeb, de Citroën et de Michelin. Des rêves de victoire du Français sur le terrain de jeu favori des "flying Finn", du géant de Peugeot. "Ici, le grand est intouchable. Même les cailloux sur les routes le saluent ", plaisantait Guy Fréquelin, patron de Citroën Sport.
Marcus était bien à fond
En arrivant en Finlande une semaine plus tôt pourtant, le doute s'était installé dans l'esprit de Gronholm. "Et si Loeb était capable de me battre chez moi", s'interrogeait le pilote Peugeot ? Jusqu'à samedi matin, le doute était effectivement permis pour Gronholm. Surtout vendredi après l'ES5, la réception un peu lourde d'un saut qui avait secoué Timo Rautiainen le copilote. Le rythme adopté par le pilote Peugeot pour tenir en respect Loeb laissait peser tous les risques.
S'il fanfaronnait, déclarant qu'il en "gardait sous le pied", Gronholm avouait au sein de son équipe qu'il "était à fond, aux limites". Et Loeb aussi. Tous les records des spéciales battus, des moyennes entre 120 et 130 km/h, la concurrence était incapable de suivre. Pas plus Petter Solberg que Markko Martin, ou les "locaux", Toni Gardemeister, Mikko Hirvonen (Ford Focus) et Harri Rovanpera (Mitsubishi Lancer), tous éclipsés par le duel de titans que se livraient Gronholm et Loeb.
Samedi matin après la première spéciale du jour, un scratch du Français, deux secondes et trois dixièmes seulement séparaient les deux hommes de tête. Tout était encore possible. " Une petite erreur de choix de pneus" mettait cependant fin aux illusions de Loeb. Les moindres secondes de perdues sur ce terrain parfaitement maîtrisé par Gronholm, depuis quinze ans que le pilote y court, constituaient un handicap insurmontable. Avant qu'une crevaison samedi en fin d'après-midi ne scelle le sort de la course.
"Rien à faire conter Seb"
Dimanche matin cependant, le grand Marcus devait connaître une ultime montée d'adrénaline. Quand au moment de monter dans sa 307, il découvrait ses mécaniciens allongés sous la voiture, occupés à changer la direction assistée. Une fuite d'huile venait d'être découverte peu avant le départ de la dernière boucle de spéciales. "Avez-vous bien serré les boulons?" s'inquiétait Gronholm avant de monter à bord de son véhicule. Ils l'étaient.
Le pilote Peugeot s'imposait pour la cinquième fois en six ans sur ses terres. Il en profitait pour s'installer à la deuxième place dans la course au titre... à 28 points de Loeb mais deux devant Solberg. Et, aidé par la troisième place de Martin, Gronholm replaçait Peugeot en tête chez les constructeurs devant Citroën pour un petit point. "Aux constructeurs, c'est ouvert. Mais chez les pilotes, il n'y aura absolument rien à faire contre Seb. Enfin si, peut-être. Il faudrait que Loeb reste chez lui pendant au moins deux rallyes", ironisait Gronholm.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité