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Loeb se met à l'abri

ParAFP

Publié 09/04/2005 à 18:15 GMT+2

Sébastien Loeb (Citroën) a conforté sa position de leader lors de l'étape 2 du Rallye de Nouvelle-Zélande, samedi, grâce à un nouveau pneu Michelin très performant. Dépité avec ses Pirelli, Marcus Grönholm (Peugeot) surveille toujours le champion du monde

Eurosport

Crédit: Eurosport

[09/04/05] - Seul un incident pouvait empêcher Sébastien Loeb (Citroën Xsara) de s'imposer au rallye de Nouvelle-Zélande, quatrième des seize épreuves du Championnat du monde, dimanche à Auckland.
Intouchable, le Français s'était mis hors de portée de ses rivaux les plus dangereux, creusant un écart impressionnant sur le Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307) et le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza), tous deux relégués à plus de 50 sec, samedi lors de la deuxième journée. "Il n'y rien à faire contre Loeb. Il vole littéralement. Ils ont sans doute trouvé quelque chose au niveau des pneumatiques", constatait impuissant le Finlandais de Peugeot, pourtant victorieux à trois reprises sur la terre néo-zélandaise (2000, 2002, 2003).
Le pilote Citroën, lui-même, était étonné par la différence faite sur ses adversaires. "Je suis impressionné par l'écart que j'ai pu creuser samedi après-midi, reconnaissait le champion du monde français. La voiture est parfaitement équilibrée et les pneus sont tout simplement fabuleux. J'ai été capable d'attaquer au maximum du premier kilomètre de la première spéciale, au dernier de l'ultime épreuve chronométrée".
Le plus dur est fait
"Quand on repasse pour la deuxième fois dans la même spéciale, la surface est très dure, l'adhérence excellente et cela convient à mon pilotage, poursuivait Loeb. J'ai fait de mon mieux pour creuser l'écart le plus possible afin de pouvoir être tranquille dimanche pour les quatre dernières spéciales".
Samedi soir en effet, Sébastien Loeb avait fait le plus dur, démontré son aptitude aujourd'hui à s'imposer sur n'importe quel terrain. Même ceux, hier défavorables comme la Nouvelle-Zélande.
Pour Gronholm et Solberg, le succès n'était plus d'actualité. L'objectif était désormais limité à la deuxième place avec la promesse d'une lutte intense dimanche matin à l'image des deux journées précédentes où le Finlandais et le Norvégien bataillaient dans l'ombre de Loeb.
François Duval (Citroën Xsara), un moment devant Solberg, se devait d'assurer quant à lui les points du Championnat constructeurs. Malheureux depuis le début de la saison, le Belge ne pouvait pas se permettre la moindre erreur, une sortie, un abandon pouvant s'avérer préjudiciable aux ambitions de Citroën dans la course au titre constructeurs dominé actuellement par Peugeot. Une énième faute ne serait pas pardonnée par Guy Fréquelin, le patron de Citroën Sport.
"Pas question de ralentir"
Loin derrière, tout était encore possible pour les places d'honneur entre le Finlandais Toni Gardemeister (Ford Focus), l'Estonien Markko Martin (Peugeot 307) et le surprenant Australien Chris Atkinson (Subaru Impreza). Tandis qu'une autre bagarre opposait les deux Mitsubishi Lancer de l'Italien Gigi Galli et du Finlandais Harri Rovanpera et la Citroën Xsara "privée" de l'Autrichien Manfred Stohl pour le point de la huitième place.
De ces luttes, Sébastien Loeb n'en avait cure. Plus concentré que jamais, le Français avait à coeur d'accrocher à son palmarès une victoire en Nouvelle-Zélande, lui qui s'est déjà imposé sur sept autres terrains différents (Monte-Carlo, Suède, Chypre, Turquie, Allemagne, Italie et Australie) lors de ses onze succès précédents. "Dimanche, les spéciales sont étroites et sinueuses. Et si je peux être prudent, il n'est toutefois pas question de ralentir. Ici, si vous levez le pied, vous perdez complètement le rythme", prévenait Loeb en route samedi soir pour une nouvelle victoire.
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