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"Une intensité différente"

ParAFP

Publié 03/10/2005 à 13:45 GMT+2

Titré champion du monde pour la 2e fois, Sébastien Loeb (Citroën) savoure. Mais ne s'enflamme pas. L'Alsacien vit d'ailleurs cette nouvelle consécration avec de la retenue et le regard tourné vers l'avenir. Vers le record de victoires de Sainz (26 succès)

Eurosport

Crédit: Eurosport

Vous venez de remporter un deuxième titre de champion du monde. Quelle est la différence avec le premier ?
Sébastien Loeb: Ce n'est pas la même chose. Le premier était le plus important. C'est pour cette raison que j'avais plus la pression l'an passé. Une fois que l'on est champion on se dit, c'est fait. On n'a plus l'impression de se dire j'ai fait plusieurs saisons et je ne suis pas encore champion. En plus, l'année dernière cela s'est passé en Corse, en France, avec tous mes potes, ma famille. Ici on se sent un peu seul.
C'est tout de même une grande joie ?
S. L. : Sur le moment ce n'est pas la même fête, la même intensité. Mais quelque part, je suis quand même content de gagner une deuxième fois. Cela concrétise une domination, prouve que la première fois n'était pas un simple hasard. Cela fait vraiment plaisir. Pour l'équipe aussi. Pour elle ce sera bientôt terminé... pas pour longtemps je l'espère. Mais ce ne sera pas une saison officielle Citroën l'année prochaine. Avoir déjà un titre cette saison, et peut-être un deuxième (constructeurs), c'est super pour l'équipe.
Votre saison est exceptionnelle...
S. L. : Tout a bien marché. Au début, beaucoup se posaient la question quand on a eu des soucis deux fois de suite en Suède et au Mexique. Tout le monde disait que la Xsara était vieille. Moi je m'étais dit qu'il n'y avait pas de raison de s'inquiéter parce que les pièces concernées étaient exactement celles de la saison précédente et qu'il n'y avait pas de raison que cela casse. C'était simplement la faute à pas de chance.
Après, vous êtes devenu pratiquement imbattable...
S. L. : Oui, tout a bien marché. La voiture est hyper fiable, nous n'avons aucun souci, jamais. J'espère que cela va continuer. On ne pense même pas au problème. On fait sa course sans même plus songer que l'on peut tomber en panne. Un jour cela arrivera. Mais bon. C'est bien pour la confiance. D'un autre côté la voiture est compétitive sur tous les terrains. Depuis le début de l'année, avec les nouveaux pneus, les évolutions faites sur la voiture on est vraiment en bagarre pour la victoire partout. Et moi, je me sens bien dedans.
Au Japon vous n'avez jamais douté ?
S. L. : On ne peut jamais être sûr. Dimanche dans l'avant-dernière spéciale, il y avait un sommet avec derrière dans un droite, une partie creusée qui ressemblait à une marche. On est parti en l'air. On n'a rien compris. Les essuie-glaces se sont mis en marche tout seul. Grönholm était en travers, il l'a pris mais sur l'arrière. Cela l'a envoyé en l'air lui aussi. C'est le genre de truc où l'on peut arracher une roue sans avoir fait de faute, sans avoir attaqué. Donc rien n'est jamais joué avant la fin. Samedi, c'était l'enfer total.
Après ce deuxième titre consécutif quels vont être vos prochains objectifs ?
S. L. : Vaincre en Corse. Cela fait quand même plusieurs fois que l'on passe à côté. Et puis sinon, continuer sur ma lancée. Je dirais que s'il y a un record qui me plaît, c'est bien celui du nombre des victoires (26 victoires par Carlos Sainz). Il viendra peut-être un jour. Cette année, mon capital a bien monté (18). Espérons que cela dure.
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