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L'incroyable retour

ParAFP

Publié 14/03/2005 à 14:15 GMT+1

Sébastien Loeb (Citroën) était 18e après un problème d'amortisseur, vendredi. "On estimait qu'il n'y avait pas beaucoup d'espoirs", a-t-il confié, dimanche, après avoir terminé 4e, suite à un fantastique scratch dans la dernière spéciale. "Peut-être la me

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Crédit: Eurosport

[13/03/05] - Le pilote français Sébastien Loeb (Citroën Xsara), relégué vendredi de la 2e à la 18e place du rallye du Mexique, troisième épreuve du Championnat du monde, en raison d'un problème d'amortisseur, a réussi un retour inespéré, accrochant la 4e place dimanche, au terme d'une dernière spéciale de folie.
Pour Petter Solberg (Subaru Impreza), vainqueur du rallye devant les 307 Peugeot de Marcus Gronholm et Markko Martin, l'incroyable retour de Sébastien Leob (Citroën Xsara) était à la portée du Français. Cet exploit, le Norvégien l'avait réussi l'an passé après avoir cru tout perdre le vendredi soir dans une panne de batterie qui lui avait coûté une pénalité de 5 minutes alors qu'il était en tête.
Dimanche à l'arrivée, le Français était fêté par le camp Citroën comme s'il avait gagné l'épreuve mexicaine, Guy Fréquelin, le patron, en tête. Chacun avait conscience de l'énorme performance réalisée par leur prodige.
Et pourtant vendredi matin quand un amortisseur arrière-droit défaillant de la Xsara relégua le Français de la 2e à la 18e place à plus de 4 minutes du leader norvégien, personne ne donnait guère de chance à Loeb de revenir dans le groupe de tête. Même l'intéréssé n'y croyait pas. "Non, il y avait trop de voitures devant. Des voitures qui, à la régulière, paraissaient inaccessibles, reconnaissait Loeb. Les temps des Ford n'étaient pas si mal, elles possèdaient trois minutes d'avance. Il n'y avait pas grand chose à faire".
"Quand on a fait l'analyse le vendredi soir, on estimait qu'il n'y avait pas beaucoup d'espoirs, reprenait le champion du monde. Daniel (Elena) me disait cela ne sert plus à rien de rouler, on va y aller tranquille, ménager le moteur pour la Nouvelle-Zélande. Finalement on a pris un bon rythme et samedi à mi-journée on a vu que l'on se rapprochait un peu du groupe du 8e au 4e. On a pris conscience que la 4e place était possible, on s'est dit -on peut y aller-".
"Presque inespéré"
Petit à petit le miracle est devenu réalisable. Jusqu'à cette ultime spéciale (ES14) où les efforts des Finlandais Harri Rovanpera (Mitsubishi Lancer) et Toni Gardemeister (Ford Focus) s'avéraient vains face à un Loeb déchaîné. "J'ai réalisé une spéciale parfaite, peut-être la meilleure de ma carrière. J'ai roulé comme si je jouais la victoire", admettait le Français.
Loeb réussissait à ne pas se faire trop décrocher dans la course au titre, sauvait les meubles d'une équipe Citroën accablée. "On ne peut pas se plaindre. C'est presque inespéré", avouait le pilote. Le champion du monde ne sait pas si la victoire aurait été possible sans ce problème d'amortisseur, "c'est difficile à dire, vraiment je ne sais pas".
Une seule chose est certaine, le Français espère bien que sa période noire a pris fin au Mexique. "Je commence à en avoir marre, lâchait Loeb. J'espère que cette poisse va se terminer. J'étais 2e en Suède et il y a eu ce problème moteur. Ici, il y a eu l'incident du shakedown, un changement de moteur, puis l'amortisseur. Pourquoi il casse ? L'an dernier on n'en a pas cassé un. Bon, il faut se dire que cela ira mieux la prochaine fois".
La prochaine fois ce sera la Nouvelle-Zélande. Une épreuve qui jusque-là n'a jamais réussi à Loeb. "J'espère que cette fois, ça ira", lançait-il avant de rejoindre ses mécaniciens.
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