3 questions à Loeb

"Ces résultats signifient simplement que lors des trois rendez-vous, la voiture était 'dans le coup' et que je l'étais aussi. C'est évidemment encourageant au moment d'aborder la quatrième manche asphalte. Mais croire pour autant que c'est du 'tout cuit' serait se tromper lourdement. D'une part, la concurrence est bel et bien là, Markko Märtin n'est jamais très loin. D'autre part, le Tour de Corse pose des problèmes spécifiques, que nous devrons résoudre au mieux. Enfin, la météo peut jouer un rôle. Voilà trois rallyes, Allemagne, Australie, Sanremo, où elle intervient en fin de course et remet en cause les efforts effectués auparavant. OK, c'est le rallye, mais trois fois, ça devient lassant ! En 'slicks' sur l'eau, c'est la roulette russe, on peut tout perdre en une seconde&hellip

Je n'ai effectivement pas une grande expérience de la Corse, et je n'y ai jamais couru avec la Xsara WRC. Toutefois, les spéciales que je connais me plaisent. Je m'y sens bien. Devoir prendre en notes un tiers du parcours, et n'y être jamais passé 'à vitesse course' est forcément un peu stressant. Mais d'un autre côté, c'est la même chose pour tous et si cela égalise un peu les chances, c'est positif !

Guy Fréquelin dit que pour être titré, mieux vaut être à l'arrivée des trois rallyes restants. Il a raison. Au Sanremo, j'ai réussi à être légèrement devant sans tenter le diable, sans faire n'importe quoi. J'espère arriver à tenir la même cadence en Corse. Maintenant, si le déroulement de la course ou le rythme de mes adversaires demande de hausser le ton, nous aviserons&hellip sans perdre de vue qu'il y a aussi un championnat "Constructeurs" et qu'il va probablement se jouer 'serré'&hellip "