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Solberg revient sur Loeb

ParAFP

Publié 17/09/2004 à 18:15 GMT+2

Premier sur les routes galloises mais chaussées "des bons pneus", Sébastien Loeb (Citroen Xsara) a pris la tête du Rallye de Grande Bretagne, vendredi matin. Petter Solberg (Subaru Impreza), double vainqueur en titre, est revenu progressivement, dans des

Eurosport

Crédit: Eurosport

Sébastien Loeb (Citroën Xsara) pointait en tête du rallye de Grande-Bretagne vendredi, au soir de la 2e journée courue sur les routes du sud gallois, mais voyait la menace Petter Solberg (Subaru Impreza) se faire de plus en plus pressante. Sûr de son "feeling", chaussé "des bons pneus", le Français, parti en ouvreur, aux aurores, sous la pluie et un ciel très bas, a réalisé les deux premiers temps scratches de la journée. "Etre premier était un avantage pour une fois", a-t-il reconnu, expliquant que plus la pluie tombait, plus la route devenait glissante et donc plus lente pour les concurrents suivants.
La route boueuse explique donc en partie le retard concédé par certains concurrents dans les deux premières épreuves chronométrées de vendredi. Et notamment par le champion du monde en titre et double vainqueur du rallye de Grande-Bretagne (2002 et 2003), Solberg. "Les conditions étaient très mauvaises, exactement comme l'année dernière", a commenté le Norvégien au parc d'assistance après l'ES5 qui lui avait toutefois rendu le sourire.
D'ailleurs, les stigmates sur les voitures témoignaient de la rudesse de la lutte. Ainsi, de nombreux rétroviseurs ont été arrachés à droite comme à gauche car "il y a beaucoup de branches et que de temps en temps il vaut mieux ne pas chercher à les éviter", selon les explications du pilote belge François Duval (Ford Focus).
La voiture de son coéquipier estonien Markko Märtin était nettement plus endommagée : branches coincées dans le capot, entrée d'air sur le toit arrachée, aile arrière droite enfoncée&hellip "Oui, j'ai touché dans l'ES5", a reconnu l'Estonien qui a en réalité bien failli perdre complètement le contrôle de sa Focus. Après avoir touché plusieurs fois à droite et à gauche, Märtin est malgré tout parvenu à la reprendre en mains et à poursuivre. "Je n'étais pas sûr de pouvoir revenir sur la route, mais on a réussi" , a-t-il sobrement commenté.
Cette ES5 a en revanche sonné la charge de Solberg qui, après y avoir signé le meilleur temps, pointait à la 3e place du général à 3 sec 2/10 du Finlandais Marcus Grönholm (Peugeot 307 WRC) et à 19 secondes de Loeb. "Au début, je n'arrivais pas à trouver les bonnes sensations, puis, dans la liaison avant l'ES5, nous nous sommes arrêtés pour régler l'équilibre de la voiture en intervenant sur la suspension avant, et tout est rentré dans l'ordre" , a-t-il lancé au parc d'assistance, à la mi-journée, d'un air confiant.
Et pour cause ! Solberg a enchaîné par deux temps scratches dans les ES6 et ES7, reprenant 10 sec 6/10 à Loeb et délogeant Grönholm -vainqueur de l'ES4- de la 2e place du général. A l'issue de la journée, Solberg était à 8 sec 4/10 de Loeb et 7 sec 5/10 devant Grönholm. "Je n'ai pas très bien conduit, je ne comprends pas pourquoi...", a concédé le Finlandais, assis dans son baquet, avec force gestes de dépit et d'interrogation, tant à son endroit qu'à celui de la voiture.
Et tandis que Solberg parfaitement requinqué promettait "une belle bagarre" pour la première place à partir de samedi, Loeb, lui, adoptait l'attitude du sage. "L'essentiel est de finir le rallye correctement, a-t-il affirmé avant la dernière spéciale de vendredi. Si Solberg gagne, il faut que je fasse 2e ou 3e, mais il ne faut pas abandonner."
Samedi, les concurrents sont chronométrés sur 121 km répartis en huit spéciales dont une super-spéciale en début de soirée.
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