Procès Pistorius : les 9 phrases-clefs de l’audience du vendredi 7 mars 2014
Mis à jour 07/03/2014 à 20:15 GMT+1
Aucune certitude n'ayant émergé sur les faits reprochés au sportif, la défense a fait appel vendredi à plusieurs témoins venus relater à la barre des incidents antérieurs décrivant un homme nerveux, constamment armé et se croyant selon eux au-dessus des lois.
Il avait l'habitude de mettre son pistolet sur sa table de nuit ou près de ses jambes.
Samantha Taylor, une ex d'Oscar Pistorius, qui dormait souvent chez lui avant qu'il ne commence à fréquenter Reeva, et entendue lors de l’audience de vendredi, se rappelle qu'il était toujours armé.
Les policiers ont fait sortir Oscar et Darren (le conducteur) de la voiture. Oscar a laissé son pistolet sur le siège passager.
Samantha Taylor, relate une anecdote. Elle se trouvait avec Pistorius dans une voiture conduite par un ami lorsque celui-ci a été arrêté par la police pour excès de vitesse.
Oscar était très en colère. Il a dit au policier qu'il n'avait pas le droit de toucher l'arme.
Lorsque le policier a vu l'arme, il l'a saisie provoquant l’ire du champion paralympique habitué, selon le témoin, à être toujours armé.
Oscar a tiré par le toit ouvrant de la voiture (...) Darren et Oscar riaient.
Après que les jeunes gens eurent finalement été autorisés à repartir, Oscar et son ami ont dit vouloir tirer sur un feu de circulation pour se défouler. Finalement, Samantha Taylor explique qu'ils ont tiré par le toit ouvrant.
Pistorius n'avait pas réalisé qu'une balle était enclenchée.
Autre incident évoqué lors de l’audience, en janvier 2013, un ami boxeur a manqué se faire estropier au restaurant quand Pistorius a tiré avec l'arme qu'un autre ami venait de lui passer sous la table. Barry Roux, avocat de Pistorius, plaide l’ignorance pour son client qui n’aurait pas réalisé que le pistolet était chargé. Cet épisode avait déjà été évoqué à l'audience mercredi.
J'ai vu Oscar très anxieux (...) je l'ai entendu crier plusieurs fois contre moi, c'était le son d'une voix d'homme.
Le témoin a également été interrogé par le procureur sur un point crucial des débats depuis deux jours. Il lui a demandé si la voix de Pistorius, lorsqu'il est très en colère ou très anxieux, pouvait être confondue avec celle d'une femme. La jeune femme affirme l’inverse.
J'ai parlé (au téléphone) avec M. Pistorius, et il m'a dit : ‘Mr Sécurité, tout va bien'.
Un garde de sécurité travaillant dans la résidence où habitait le champion paralympique sud-africain et alerté par des voisins a raconté vendredi que celui-ci lui avait assuré que tout allait bien juste après avoir ouvert le feu sur sa compagne la nuit du drame.
M. Pistorius m'a rappelé, il a juste commencé à pleurer au téléphone. Peut-être qu'il ne réalisait pas qu'il m'appelait.
Suite à ce nouvel appel, le garde de la sécurité a décidé de se rendre au domicile d’Oscar Pistorius.
Je l'ai regardé, choqué qu'il m'ait dit que tout allait bien, alors que je le voyais porter Reeva.
Arrivé sur place, accompagné du responsable de la résidence, le garde de la sécurité a témoigné avoir vu Oscar Pistorius transporter Reeva Steenpkamp gisant dans son sang.
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