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La relance dans la douleur
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Publié 17/08/2004 à 22:00 GMT+2
Après l'humiliation subie contre Porto-Rico, les Etats-Unis se sont relancés en battant la Grèce 77-71 mardi soir à Athènes. Devant un public survolté, l'équipe de Larry Brown a longtemps souffert avant d'imposer son jeu dans le sillage d'Allen Iverson (1
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Les Etats-Unis ont remporté leur premier match du tournoi face à la Grèce (77-71), sans pour autant remettre tout à fait les pendules à l'heure américaine, après la gifle reçue samedi de la part de Porto Rico (73-92). Mais vu le contexte, cette réaction salutaire constitue un premier pas dans la bonne direction pour les représentants de la bannière étoilée.
Pour la remise en selle, et pour revoir les Etats-Unis au niveau qui leur permettra de remporter un quatrième titre olympiques d'affilée, il faudra attendre que les discours d'humilité de l'entraîneur Larry Brown rentrent dans les têtes. Au moins, les Américains ont paru se faire un peu violence.
Mauvais choix
Largement supérieurs physiquement, ils ont toutefois eu trop de moment de doute, comme à la 34e minute, quand la Grèce est revenue à un point (62-61), un bref instant, dans une ambiance indescriptible. Dès le premier quart temps (18-17, 10e), on se disait que la Dream Team n'avait pas retenu la leçon portoricaine. Mauvais choix collectifs, maladresses, et surtout cette propension à laisser les shooteurs adverses se régaler à l'extérieur. L'atmosphère intimidante, sans être volcanique, y était peut-être pour quelque chose.
Mais avec un impact physique supérieur et des contre-attaques rapides - ainsi que deux "dunks" made in NBA de LeBron James -, les Etats-Unis domptaient rapidement les velléités grecques, malgré les bruyants "Hellas, Hellas" descendant des tribunes. Jusqu'à compter dix points d'avance après 15 minutes. La Grèce réduisait toutefois l'écart avant la pause, atteinte sur un drôle de score "à l'européenne" pour une "Dream Team" (37-31). La faute à une adresse défaillante, pour les Etats-Unis (38%) comme pour la Grèce (44%). Mais au moins les Américains n'étaient-ils pas menés de 22 points comme contre Porto Rico !
Iverson sonne la charge
Pourtant, la Grèce revenait d'entrée, cueillant à froid des vedettes NBA pensant s'être remis dans le droit chemin, avec encore des shoots longue distance. Il fallait encore lutter. Et c'est Iverson, malgré un pouce droit bandé, et Duncan (0 pt à la pause, 14 pts en huit minutes ensuite) qui sonnaient la charge. A 55-44 (27e), les jeunes Américains (23,8 ans de moyenne d'âge) soufflaient un peu. La foule ne se privait pas pour les titiller avec des "Puerto Rico, Puerto Rico".
Duncan, l'élément dominant à l'intérieur pour les Etats-Unis, était économisé à cause de ses quatre fautes (29e). Et les drapeaux grecs étaient de nouveau de sortie avant le dernier quart temps (57-53, 30e), sous les coups de boutoir de Papaloukas et de Fotsis (22 pts, 5 rebonds). Au milieu du dernier quart, les Yankees se remettaient à faire des cauchemars. Perméables à la pression, ils enchaînaient les pertes de balle. Mais tenaient bon. Ouf !
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