Basket - Nicolas Batum : "Le groupe France n'est pas mort"

Nicolas Batum. : En fin d'année, je serai en fin de contrat, il y a des chances que ce soit ma dernière, mais je ne veux pas me focaliser là-dessus. J'ai encore beaucoup de choses à faire, à prouver, montrer, jouer, je suis vraiment concentré sur mon équipe.

N.B. : Déjà le facteur blessure est très important pour nous (les leaders Kawhi Leonard et Paul George ont été régulièrement blessés ces dernières saisons). On a fait des belles choses l'année dernière quand on était ensemble, malgré les matches manqués, on fait quand même Top 5 à l'Ouest, pas loin de la 3e place. On sait ce qu'on a à faire. On a une très belle cohésion, on est partis une semaine à Hawaï en camp d'entraînement. On a créé des liens, il y a une 'vibe' extraordinaire, une des meilleures que j'ai connue en NBA. Si tout le monde respecte la hiérarchie et son rôle, les consignes du coach, avec le talent qu'on a et la cohésion qu'on a, on sait qu'on peut créer des choses.

N.B. : Ils ont gardé la continuité avec Vincent (Collet, le sélectionneur), c'est une très, très bonne chose. Maintenant c'est à nous les joueurs de faire mieux sur le terrain qu'à la dernière Coupe du monde, de nous remettre en question. Je l'ai beaucoup fait depuis Jakarta. Je sais ce que je peux encore apporter, ce que les autres peuvent apporter. Il y a beaucoup de joueurs qui sont en train d'arriver, de monter, c'est une bonne chose pour le groupe France. Aux Jeux olympiques de Paris, il faudra que tout le monde soit prêt avec la meilleure mentalité et dans la meilleure condition physique pour essayer de faire quelque chose. Parce que ça va être un énorme tournoi, même si on est à domicile ça ne va pas être cadeau du tout. Le groupe France n'est pas mort. On a déjà connu pas mal de bas on a toujours su rebondir.

N.B. : En tant que coéquipier et compatriote, j'attends juste qu'il fasse une belle saison. Le talent est là, le travail est là, la mentalité est là. On sait que les Spurs vont le mettre en condition pour faire les choses bien. On ne peut pas non plus s'attendre à ce qu'il sorte des statistiques à 30 points et 12 rebonds par match. Il faut lui laisser le temps de se développer. La NBA c'est un gros calendrier (82 matches de saison régulière par équipe), pas le même rythme qu'en Europe, ça va demander un ajustement, même pour lui. En plus il a cette pression médiatique, énormément d'attentes de toute la NBA. Mais il va y arriver, il a la mentalité et le talent pour.