Betclic Elite - Une dernière sortie pour les Parisiens en finales du championnat de France avant les grands chamboulements de l'été
Publié 14/06/2025 à 08:36 GMT+2
Le club de la capitale démarre ses finales de Betclic Elite ce dimanche à l’Adidas Arena contre l’AS Monaco, double champion en titre. Une dernière tournée d’adieu pour la bande à Splitter, qui devrait voir de nombreux cadres quitter le navire cet été, comme le double MVP du championnat T.J. Shorts en partance pour la Grèce et le Panathinaïkos.
TJ Shorts avec le Paris Basketball
Crédit: Getty Images
C’est ce qui ressemble à une tournée d'adieu pour la joyeuse bande du Paris Basketball. De nouveau en finale de Betclic Elite face à l'AS Monaco, les Parisiens sortent d’une saison réussie à la fois sur la scène nationale, avec un titre en Coupe de France et sur la scène continentale, avec une première qualification en playoffs d'Euroligue. Et quoi de mieux qu’un titre de champion de France pour la conclure en beauté.
À la différence de l’année passée, les joueurs de Tiago Splitter ont débarqué en playoffs avec le meilleur bilan de la saison régulière (23-7) et le couteau entre les dents. Le Paris Basket a survolé la postseason, ne lâchant qu’un petit match face à Dijon lors des quarts de finale (3-1), avant d’écraser Bourg-en-Bresse en demi-finales (3-0).
Construite sous l’impulsion de Tuomas Iisalo en 2023, cette équipe a pris encore un peu plus d’épaisseur cette année. Après son succès en Eurocoupe en 2024, les Parisiens ont découvert sa grande sœur, l’Euroligue, en début de saison dernière. Mais ces larrons ne sont effrayés par rien au monde, et se sont qualfiés pour les playoffs de la compétition dès leur première participation.
Les vice-champions de France 2024 ont pourtant pris la décision de démanteler l’équipe. Après deux ans de succès, de nombreux cadres vont mettre les voiles cet été. Le premier à l’avoir officialisé est l'entraîneur Tiago Splitter qui retourne en NBA, du côté de l’Oregon pour épauler Chauncey Billups aux Portland Trail Blazers.
Exit Splitter, Shorts et Hifi
L'entraîneur brésilien avait la responsabilité de prendre la relève d'Iisalo, qui avait su insuffler un vent de légèreté et avait mis en place un jeu débridé et offensif. Mission réussie pour l’ex-Spur qui, pour sa première saison en Euroligue, s’est particulièrement démarqué grâce à une première partie de saison complètement dingue marquée par une première place après 13 journées et une série de 10 victoires d’affilée. Avant une qualification historique pour les playoffs.
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TJ Shorts et Nadir Hifi avant le match 3 de la série de playoff d'Euroligue du Paris Basketball face au Fenebahce, le 29 avril 2025
Crédit: Getty Images
Du haut de son mètre 75, le maître à jouer de l’équipe parisienne, T.J. Shorts (27 ans), va également s’en aller pour le Panathinaikos cet été. C’est l'entraîneur du vainqueur de l'Euroleague en 2024 qui l’a annoncé en direct à la télévision grecque. Le meneur américain a dominé ses deux années dans le championnat de France. En attestent ses deux titres de MVP de saison régulière. Même chose pour la coqueluche de l’Adidas Arena, Nadir Hifi (22 ans). L’ex-Strasbourgeois devrait s’engager avec l’AS Monaco. En seulement une petite saison, l’arrière a marqué les esprits. Doué d’un basket sensationnel, l’international français s’est très vite habitué à la réalisation de tirs spectaculaires.
Assurément, cette équipe aura marqué l’histoire du club de la capitale. Ce groupe a été le premier à remporter un titre, avec cette Leaders Cup en 2024, puis l’Eurocoupe quelques mois plus tard. Alors quoi de plus beau que d’aller chercher un ultime titre avant que tous ne se séparent.
Mais face à eux, l’AS Monaco, aussi, n’a pas dit son dernier mot. Les Monégasques ont vécu une saison étonnante, faite de hauts et de bas. Les joueurs de Vassilis Spanoulis ont rallié pour la première fois de leur histoire la finale de l’Euroligue, perdue contre le Fener, qui s'était déjà payé le scalp des Parisiens au premier tour des playoffs. Contre le Paris Basketball, la bande à Mike James vise un premier titre cette saison, et surtout un troisième titre de champion de France d'affilée après 2023 et 2024.
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