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Une Serbie impressionnante, le tableau abordable de la France… ce qu’il faut retenir du premier tour

Glenn Ceillier

Mis à jour 11/09/2015 à 21:12 GMT+2

EUROBASKET - Si la France n’a pas encore montré grand-chose, la Serbie a impressionné et la Grèce a surpris lors de ce premier tour de l’Euro 2015. L’Espagne n’a elle pas séduit. Ce premier tour offre cependant un tableau ouvert aux Bleus.

Tony Parker (France) lors de l'Euro 2015

Crédit: AFP

La France, sans grande opposition, est encore en rodage

L’équipe de France n’a pas vraiment pu s’étalonner. La faute à une première poule sans adversaire de grande envergure. Et deux derniers matches tronqués pour diverses raisons. Les Bleus terminent bien sûr invaincus. Mais en termes de jeu, de collectif offensif, on est resté sur notre faim. Les Français n’ont pas encore pu monter clairement en puissance et vont arriver face à la Turquie en huitième de finale avec quelques zones d’ombre à très vite éclaircir.

Un tableau ouvert pour les Bleus

Sur le papier, ce huitième de finale face à la Turquie n’a rien d’une montagne infranchissable. Les Bleus ne vont pas devoir le prendre à la légère et risquent de lutter. Mais il n’y a rien de terrifiant. Cette affiche semble par exemple moins compliquée à gérer qu’un huitième de finale contre une Espagne revancharde. Même l’Italie, avec ses scoreurs de talents capables de s’enflammer, aurait pu être une autre histoire.
Surtout, la France s’est placée dans un tableau assez abordable en terminant à la première place de son groupe. Son quart de finale possible (contre la Lettonie ou Slovénie) ne fait pas vraiment trembler. Et les Bleus sont sûrs de ne pas affronter la Serbie avant la finale. Autant de bonnes nouvelles. Mais ça, c’est sur le papier…
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Rudy Gobert au duel dans les airs avec Sergey Monya lors de France - Russie (Eurobasket 2015)

Crédit: Panoramic

Parker et Nowitzki, deux moments qui resteront dans les mémoires

C’est l’une des forces de cet Euro. Avec une première phase organisée dans quatre pays, il y a eu une belle ambiance, avec des salles souvent remplies. Cela a surtout permis à deux grands champions de s’offrir deux moments déjà inoubliables devant leur public. Lundi, Tony Parker a battu le record de points de Nikos Galis dans l’histoire de l’Euro et a reçu une superbe ovation du public de Montpellier.
Jeudi, Dirk Nowitzki n’a pas été en reste. Après la défaite de l’Allemagne contre l’Espagne - synonyme d’élimination par les Allemands -, le géant blond a versé quelques larmes devant la célébration que lui a réservée le public de Berlin. Il faut dire que c’était sûrement son dernier match avec la Nationalmannschaft. Un événement et la fin d’une belle histoire.

La Serbie est bien l’épouvantail attendu, la Grèce peut aussi faire peur

La France n’est pas la seule équipe invaincue. Deux autres formations ont conclu la première phase, sans la moindre défaite au compteur : la Serbie et la Grèce. Pour la Serbie, ce n’est pas une surprise. Vice-champions du monde en titre, Milos Teodosic et consorts ont cependant impressionné match après match dans ce groupe B si relevé. Avant le début des huitièmes de finale, les Serbes semblent avoir une bonne longueur d’avance sur la France. De son côté, la Grèce a démontré qu’il faudra compter sur elle dans cet Euro. Comme souvent, elle possède une équipe solide, avec un collectif huilé. Le genre de formation qui peut faire un joli bout de chemin…

L’Espagne et la Lituanie n’ont pas séduit

On s’y attendait. Cette première phase l’a confirmé : l’Espagne n’est pas l’ogre de ces dernières années. La Roja compte trop de forfaits dans ses rangs pour assumer ce statut. Avec déjà deux défaites, l’équipe portée par Pau Gasol (21.6 pts, 8 rbds, 2.8 pds), a montré ses limites. Elle a même été à deux doigts de se faire sortir par l’Allemagne. Mais il faut se méfier de ces Espagnols revanchards qui ont l’expérience des matches couperets.
Egalement très diminuée, la Lituanie a aussi montré un visage peu séduisant. Si Jonas Valanciunas se démène, les Baltes ont souvent souffert. Ils ont bien sûr terminé à la première de leur groupe (une défaite) mais ils ne semblent pas avoir les armes pour lutter avec les cadors de cet Euro. On attendait aussi un peu plus de la Croatie, qui termine deuxième du groupe C derrière la Grèce avec deux défaites.
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Pau Gasol et Tibor Pleiss lors de Allemagne - Espagne - Euro à Berlin le 10 septembre 2015

Crédit: AFP

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