Khimki attend Valence

Fondé en 1997, le Khimki Moscou est toujours en course pour un premier titre continental. Les voilà en finale après leur victoire face au Spartak Saint-Pétersbourg. Contre les joueurs de l'ancienne capitale impériale, les partenaires du Français Mickaël Gelabale l'ont emporté 77 à 73, malgré un trou d'air au quatrième quart-temps qui les a vu accuser 10 points de retard (66-56). Mais l'activité de Kresimir Loncar (13 pts, 9 rb) a fini par payer. Les Moscovites et leur effectif impressionnant partiront favori dans cette finale qui a un goût de choc d'Euroligue. Le Khimki a, en effet, survolé la saison, en écartant au passage deux rivaux nationaux, le Lokomotiv Kuban en quarts et le Spartak Saint-Pétersbourg en demies.

Les Valenciens se sont, eux, offert (80-70) la peau de Vilnius, vainqueur de l'Eurocoupe en 2005 et 2009 et pensionnaire habituel de l'Euroligue. Les Espagnols ont mené de bout en bout, après avoir poussé leur avantage jusqu'à 16 points (39-23) en première période à la suite d'un dunk du Français Florent Piétrus. Ils se sont même reposés sur un matelas de 20 points (58-38) en fin de troisième quart-temps, avant de finir en roue libre, s'appuyant notamment sur l'adresse de leur meneur français Nando De Colo (10 pts, 4 rb, 3 passes) dans les dernières minutes. Côté lituanien, Steponas Babrauskas s'est démené (21 pts, 9 fautes provoquées), en vain.