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Collet : "Fondamental"

ParAFP

Publié 18/09/2009 à 20:30 GMT+2

Vincent Collet, tout en pointant l'insuffisance française face à un degré d'adversité tel que celui proposé par l'Espagne en quarts de finale de l'Euro, estime qu'il y a encore du travail. Mais il qualifie d'indispensable la qualification pour le Mondial 2010 à partir de samedi contre la Turquie.

Eurosport

Crédit: Eurosport

VINCENT COLLET, avec le recul, quel est votre regard sur le quart de finale?
V.C.: On a été "punchés". On s'est fait imposer ce qu'on a imposé à nos adversaires précédents. Les progrès qu'on avait vu sur les derniers matches se sont délités face à la pression espagnole et peut-être aussi la pression qu'on s'était mis nous-mêmes. Les Espagnols nous ont repoussés dans nos faiblesses.
Comment rebondir après une telle défaite?
V.C.: Il faut se recentrer sur les objectifs à atteindre. On est encore dans une situation de décalage avec l'objectif de départ, celui de se qualifier pour le Championnat du monde, et l'objectif, légitime, que les joueurs s'étaient créé petit à petit, d'aller sur le podium.
Que direz-vous à vos joueurs pour les remobiliser?
V.C.: Qu'on a travaillé dur depuis deux mois, qu'on a fait des progrès mais qu'il faut aller au Championnat du monde si on veut les valider. Si on veut refaire surface au niveau international, c'est indispensable de participer à tous les événements, année après année. Aller au Mondial est fondamental.
Que faut-il faire pour progresser?
V.C.: Il faut qu'on bosse encore pour qu'un jour on puisse développer, face à cette adversité, le même jeu qu'on a pu montrer contre la Croatie ou la Russie. On a des armes, du talent, mais on est encore collectivement insuffisants face à ce degré d'adversité. Un impact intérieur comme (Joakim) Noah nous a fait cruellement défaut. Face à Gasol, il aurait fallu avoir deux Ronny (Turiaf) pour espérer rivaliser.
Y a-t-il eu des erreurs dans l'approche mentale du quart de finale?
V.C.: On n'était pas défaitistes du tout. Mais c'était quand-même l'Espagne! On avait une forme d'appréhension par rapport à l'adversaire qui s'est vérifiée dès le début. Les premiers paniers espagnols sont tous la conséquence de nos balles perdues. Après, à -14 contre une équipe de ton niveau, tu t'accroches. Mais là, à chaque fois qu'on s'est rapproché un petit peu, Gasol a fait la différence. Il a été au-dessus de la mêlée.
Quel est vote principal regret?
V.C.: De ne pas avoir montré notre vrai visage. Je pense que même si on avait été très bons, on n'aurait pas gagné contre cette Espagne. Il ne faut pas se voiler la face. On n'a pas encore ce niveau-là. Mais je regrette qu'on ait fait le match le moins rigoureux de notre Euro face à l'Espagne.
Avez-vous des regrets par rapport à la victoire sur la Grèce qui vous a jeté dans les pattes de l'Espagne?
V.C.: On peut en parler pendant 107 ans. On peut nous le reprocher mais on n'a pas donné de consigne face à la Grèce. On l'a joué ce match. Moi je ne demande pas à mes joueurs de perdre. Rien ne dit non plus que la Serbie n'aurait pas volontairement perdu pour nous rencontrer. Et on verra ce que fera la Serbie sur cette fin de tournoi.
La formule de la compétition est-elle viciée?
V.C.: Gasol ne pouvait pas tirer au panier lors des deux premiers matches (il revenait d'une fracture à un doigt) et ça a faussé toute la compétition. Dès qu'il a enlevé son bandage, il a mis 25 points à tout le monde. Normalement les Espagnols devaient terminer dans les deux premiers de leur groupe. On voulait les éviter à tout prix. On croyait être certains de le faire en terminant dans les deux premiers de notre poule. Or on finit premiers et on tombe sur eux. Si ça ce n'est pas une malédiction...
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