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Oh, la belle bleue !

Eurosport
ParEurosport

Publié 12/09/2009 à 13:00 GMT+2

Grâce à sa large victoire face à la Macédoine (83-57), l'équipe de France a validé son ticket pour les quarts de finale de l'Euro, vendredi. C'est un premier constat. Après une première mi-temps en feu d'artifice, les Bleus doivent rester vigilants. La route vers l'or continental est encore longue.

83-57. Un écart de 26 points. Dans toute compétition, on a l'habitude d'appeler ça un match référence. Un résultat ou une performance qui vous met une équipe sur les bons rails. Cette voie express qui garantit les plus grands espoirs. Voire des aspirations de futurs champions ? Après une semaine d'épreuve et quatre victoires en autant de rencontres, tout est désormais permis pour ces Bleus qui ont d'abord régalé avant de baisser quelque peu en température contre la Macédoine, vendredi. Une chose est néanmoins garantie : le ticket pour les quarts de finale est d'ores et déjà validé. Et pour l'instant, même si des adversaires plus sérieux risquent de se présenter dans les jours à venir, il est important de se satisfaire de cela.
Pour son premier rendez-vous du deuxième tour, l'équipe de France a donc dérouillé un adversaire qu'on savait à sa portée. Sa première période fut un modèle du genre. Les Bleus ont d'abord délivré un véritable récital, dominant tous les secteurs de jeu. L'entame de la partie fut d'un très haut niveau. Enfin d'un seul des deux côtés évidemment. Les dix premières minutes des hommes de Vincent Collet se sont soldées par un score de 24 à 9. Pour enfoncer le clou, les joueurs tricolores ont entamé la seconde période par un 14-0 dévastateur. Merci, et à la prochaine !
La grinta tricolore
Lors de ces 20 premières minutes, il y eut presque tout : de l'adresse (64% aux tirs dont un très agréable 5 sur 7 à trois points), une domination aux rebonds de tous les instants, un festival d'actions collectives et un état d'esprit irréprochable. Autrement dit, la mi-temps la plus accomplie depuis le début de l'épreuve polonaise. En face, les Macédoniens ont rapidement compris que la soirée allait être longue. Incapable de rentrer un shoot longue distance (1/8 à la pause), censé être sa spécialité, assistant à la désintégration de sa défense en zone, l'adversaire des Bleus a vécu un cauchemar éveillé.
En face, tout le monde a participé à la fête. Tous les Bleus ont tiré dans le même sens, avec une envie appréciable de faire tourner la balle. Cinq joueurs (Pietrus, Parker, Batum, Traoré et De Colo) ont marqué treize points ou plus. Si Boris Diaw a connu un véritable trou d'air offensif sans conséquence (0 point mais 4 rebonds et 4 passes décisives), Florent Pietrus s'est retrouvé en attaque, terminant meilleur marqueur de la partie avec 14 unités. Mais si la première période fut idéale, les deux derniers quarts-temps ont ramené les Bleus à la réalité. Le chemin vers le titre continental est encore long. "Ce soir, il n'y a pas de raisons de faire la moue. On a moins joué en deuxième mi-temps, mais c'est normal" , a néanmoins commenté Vincent Collet qui a pu faire tourner son équipe. "Il faut se rendre compte aussi que la Macédoine est une équipe qui ne conteste pas les déplacements, qui ne touche pas", a rajouté le coach qui s'attend à "monter en catégorie à partir de maintenant".
Pour relativiser ce quatrième succès consécutif, et comme on est de sempiternels insatisfaits, certaines zones d'ombre planent toujours aussi de la tête des Bleus. Il serait malhonnête d'affirmer que tout fut parfait. Les premières minutes des deux dernières périodes ont été beaucoup moins fluides. La bataille aux rebonds, si importante quand on connaît la taille relative des intérieurs tricolores, s'est équilibrée. Et si contre la Macédoine, ce relâchement peut-être inconscient mais permis quand on mène de 30 points, contre un adversaire d'un autre calibre, l'addition pourrait être beaucoup plus salée. Les deux prochains rendez-vous permettront probablement à la maison bleue de savoir si elle est en mesure d'aller au bout. Car la Grèce et, à un moindre niveau, la Croatie, sont deux morceaux beaucoup plus difficiles à avaler. Pour conserver cette dynamique, il faudra terminer le travail. Avec cette "grinta" qui plaît tant à Vincent Collet. Pour que le bouquet final en soit encore plus beau.
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