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Le CSKA Moscou y croit

ParAFP

Publié 06/05/2005 à 10:15 GMT+2

Favori du Final Four qui commence ce vendredi à Moscou, le CSKA espère bien s'imposer à domicile. Mais attention, le Maccabi Tel Aviv, tenant du titre, rôde. Les deux autres formations qualifiées, Vitoria et le Panathinaïkos, n'auront rien à perdre.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Le CSKA Moscou compte imiter à partir de vendredi les deux derniers vainqueurs de l'Euroligue messieurs de basket-ball et remporter dans son fief une Finale à quatre qui lui tend les bras.
Témoin direct des sacres à domicile du Maccabi Tel-Aviv (2004) et de Barcelone (2003), le CSKA a médité l'exemple. Vendredi en demi-finale et, si tout va bien, dimanche en finale, il aspire, maintenant que la salle est sienne, à le suivre. Pour son troisième Final Four de rang, Moscou veut vivre à son tour l'extase de 20 000 supporteurs en transe au moment où la coupe se lève. Et renouer ainsi avec son glorieux passé d'ancien club de l'Armée rouge, qui terrorisait l'Europe dans les années 60.
Une multinationale
Aujourd'hui, avec six joueurs étrangers, la formation moscovite ressemble davantage à une multinationale qu'à la vitrine d'un régime. Mais le résultat est exactement le même: lorsque le CSKA frappe à la porte, ses adversaires ont à nouveau la frousse. Imbattable dans son championnat (31 victoires pour 0 défaite), il sème depuis l'automne la panique aux quatre coins du continent, infligeant au passage quelques roustes mémorables aux gros bras du basket européen.
Premier club de l'histoire à avoir remporté ses quatorze matches de première phase, seulement surpris par Barcelone lors de la seconde, Moscou la terrible a également expédié mi-avril les quarts de finale pour courir au devant de son destin. Avec au final une seule défaite en vingt-deux matches européens cette saison, les Russes, repus de succès, abordent leur rendez-vous en position de force et avec une confiance au zénith.
Le projet du Maccabi
Le CSKA a vraiment tout pour lui : le physique, le talent, l'expérience et plusieurs joueurs capables de prendre leurs responsabilités dans le "money time". Cela fait beaucoup et sans doute trop pour les Espagnols de Vitoria, victimes toutes désignées des Moscovites en demi-finale vendredi. Le leader du Championnat d'Espagne, auteur d'une belle deuxième phase, visera l'exploit. En définitive, les Espagnols ne sont cependant censés servir que de gentille mise en bouche, avant une finale dont rêve tout Moscou entre le CSKA et le Maccabi Tel-Aviv.
Le champion sortant débarque lui aussi avec un projet historique : les Israéliens veulent enfin en finir avec la malédiction qui pèse sur le tenant du titre depuis 1991 et le triplé réalisé par le mythique Split. Depuis, le champion d'Europe a changé de nom tous les ans. En conservant ses joueurs-clé (dont le meilleur basketteur d'Europe, l'Américain Anthony Parker), le Maccabi s'est donné les moyens d'y remédier. Encore lui faut-il se débarrasser du Panathinaïkos Athènes en demi-finale, ce qui ne sera pas une mince affaire.
Car les Grecs, contrairement à Vitoria, savent ce qui les attend, à l'image de leur ailier fort Fragiskos Alvertis qui, à 30 ans, connaîtra son septième Final Four ! Triple vainqueur de l'épreuve (1996, 2000, 2002), guidé par le légendaire entraîneur Zeljko Obradovich (cinq succès avec quatre équipes différentes), le "Pana" ne craint rien ni personne.
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