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Le Maccabi en finale

ParAFP

Publié 06/05/2005 à 12:20 GMT+2

Après sa victoire 91à 82 en demi-finale du Final four, le Maccabi Tel-Aviv, qui n'a jamais été inquiété par le Panathinaïkos, défendra dimanche son titre. Les tenants de l'Euroligue rencontreront Vitoria qui a créé la surprise en brisant le rêve d'un sacr

Le CSKA Moscou a manqué son rendez-vous avec son public, l'histoire et le tenant du titre Tel-Aviv, en échouant en demi-finales de l'Euroligue de dans sa salle face à Vitoria (85-78).
En lieu et place des Moscovites, le Maccabi Tel-Aviv, tranquille vainqueur du Panathinaïkos (91-82), retrouvera donc dimanche les surprenants Espagnols, qui disputeront leur deuxième finale après 2001.

Le CSKA Moscou, dont le dernier sacre remonte à 1971, voulait à tout prix renouer avec le succès et imiter les deux derniers vainqueurs de l'Euroligue en l'emportant devant son public.
Mais dans la gigantesque Olympiysky Arena, à l'architecture toute soviétique, le club moscovite n'est jamais parvenu vendredi à encaisser un début de match complètement raté. Traînant son retard comme un boulet, les Russes sont bien revenus brièvement à hauteur (34-35), mais un 11-0 à cheval sur les deuxième et troisième quart temps les a replongés aussitôt en enfer.
Les Russes sans adresse
A cause d'une adresse catastrophique, notamment aux lancer-francs (10 sur 28 !), ils n'ont jamais réussi à ressortir de leur trou. Son sauveur habituel Marcus Brown étant comme ses partenaires peu en réussite, le CSKA a irrémédiablement coulé dans une ambiance de corrida, animée par un petit mais bruyant carré de supporteurs espagnols.

Dimanche, c'est cependant le Maccabi qui aura l'avantage du terrain. En demi-finale, ses 3000 aficionados en jaune ont mis une ambiance du diable, rendant inaudibles les 600 supporteurs du Panathinaïkos.
Sur le terrain, ce fut sensiblement le même scénario: les Grecs sont logiquement sortis perdants de leur duel avec un Tel-Aviv toujours aussi séduisant.
Sharp est précis

On s'attendait à une opposition de style totale entre l'offensive à outrance du Maccabi et le rideau de fer monté par le "Pana". Mais les Israéliens ne se sont pas contentés d'attaquer, ils ont également monté sur pied une défense qui a asphyxié leur adversaire d'entrée.
Les Grecs, trop statiques, ont du coup été obligés de forcer leurs tirs, avec pour résultat un déchet important en périphérie (10/27 à trois points).
Le Maccabi s'est d'abord appuyé sur son duo d'intérieurs Baston-Vujcic, qui s'est chargé d'inscrire les douze premiers points de son équipe. Puis, le petit mais précis meneur Derrick Sharp, venu du banc, a pris les choses en main avec une adresse insolite. En face, son homologue slovène Lakovic, accablé par trois fautes personnelles rapides, passait les deux tiers du match sur le banc.
Le collectif de Tel-Aviv fait la différence
Dominé lors de la première mi-temps (49-41), le "Pana" connut un sursaut insoupçonné, pour passer brièvement devant le Maccabi (54-55, 26e). C'est le moment choisi par Tel-Aviv de montrer ce qu'est un champion d'Europe, avec un collectif d'une grande richesse (six joueurs à 11 points en plus) et un extra-terrestre en plus (Anthony Parker).
Avec ces arguments, le Maccabi partira légèrement favori dimanche. "Nous pouvons jouer beaucoup mieux que ça, avertit d'ailleurs Tal Burstein. Ce n'était qu'une demi-finale. Nous n'avons encore rien fait."
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