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Final Four de l'Euroleague | Monaco éliminé en demi-finale par l'Olympiakos (76-62)

Antoine Lebreton

Mis à jour 19/05/2023 à 21:57 GMT+2

C'était le rêve d'un club qui ne cesse de grandir, le rêve d'un pays qui n'avait plus vu le Final Four de l'Euroleague depuis 26 ans. Celui-ci a duré vingt minutes durant lesquelles Monaco a regardé l'Olympiakos dans les yeux avant de subir la foudre dans le 3e quart-temps et de s'incliner (76-62). Les Grecs affronteront le Real Madrid en finale, l'ASM jouera pour la 3e place contre le Barça.

Mike James en demi-finale de l'Euroleague (Olympiakos-Monaco)

Crédit: Getty Images

Monaco est passé du rêve au cauchemar en dix minutes. La Roca Team s’est inclinée face à l’Olympiakos en demi-finale de l’Euroligue (76-62) malgré une première mi-temps quasi parfaite mais le 27-2 encaissé dans le troisième quart a été fatal aux hommes de Sasa Obradovic. Les Monégasques ne deviendront donc pas le deuxième club français à atteindre la finale du Final Four et devront se contenter du match pour la 3e place face au Barcelone, battue lors de la seconde demie par le Real Madrid (66-78). La Casa Blanca retrouvera en finale les Grecs en quête d’un quatrième sacre européen.
Vingt-six ans ! Cela faisait vingt-six ans qu’un club français n’avait pas atteint les demi-finales de l’Euroligue. Trente qu’aucune formation de l’hexagone n’avait atteint la finale et il faudra attendre encore un peu. Monaco y a pourtant cru pendant les vingt premières minutes de la rencontre jusqu’à mener de douze points à la mi-temps. Puis, le ciel leur est tout simplement tombé sur la tête.
Avec huit finales à son actif avant le match, l’Olympiakos apparaissait comme le grandissime favori de la demi-finale face à une Roca Team novice à ce niveau de la compétition. Pourtant, les Monégasques, agressifs en défense et létaux en attaque grâce à la vitesse et l’adresse de leur trio James-Loyd-Okobo, ont d’entrée bousculé des Grecs timorés. À la pause, le Français en était à 6 points quand les deux arrières américains menaient le boxscore avec respectivement 13 et 9 points. Si Okobo et James ont fini la rencontre à 17 unités, Loyd n’aura marqué que deux points en deuxième mi-temps.

27-2 dans le 3e quart...

L’ancien joueur de l’Etoile Rouge de Belgrade et du Zénit a été à l’image de son équipe, cueilli à froid, et le mot est trop faible, par le cinq de l’Olympiakos après la pause encaissant un terrible (27-2) dans le troisième quart. En dix minutes, les espoirs de finale de Monaco se sont évaporés devant le rouleau-compresseur grec qui y aura inscrit quasiment autant de points que durant toute la première mi-temps (29). En trois minutes et un (14-0) passé, le triple vainqueur de l’Euroligue était déjà repassé devant. Si Moustapha Fall a retrouvé de la consistance de la raquette, les artilleurs du Pirée ont retrouvé la cible, passant d’un taux de réussite derrière l’arc de 42,9% dans le premier quart et 20% dans le deuxième à 60% dans le troisième. Côté monégasque, tout ce qui avait permis de creuser l’écart a disparu d’un claquement de doigt et seul un dunk d’Okobo en transition a permis de ne pas finir fanny.
Les hommes de Sasa Obradovic ont finalement terminé la rencontre sur un 47-21 encaissé. La claque est violente mais c’est le dur apprentissage d’un club qui dispute l’Euroligue pour seulement la deuxième fois. Meilleure équipe de la saison régulière, l'Olympiakos dont les plus de 5000 supporters auront fait exploser la Žalgirio Arena rejoint quant à lui la finale pour la neuvième fois. C’est le poids de l’histoire que la Roca Team n’aura pas su renverser.
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