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ParEurosport

Mis à jour 27/08/2010 à 14:28 GMT+2

Les championnats du monde de basket commencent samedi, avec des équipes souvent amputées d’éléments-clef. Quelles stars ne seront pas là ? Pourquoi le Mondial ne passionne pas les joueurs NBA ? Qui est le mieux armé pour aller au bout ? Toutes les réponses sont ici.

BASKETBALL 2010 United States Spain Marc Gasol Kevin Durant

Crédit: AFP

QUI VA MANQUER A L'APPEL ?
C'est une véritable hécatombe. Une image résume cette situation. Pour promouvoir le Mondial, la Turquie avait fait un spot avec Tony Parker, Pau Gasol, Kobe Bryant, Mehmet Okur ou encore Andrew Bogut et Yao Ming. Du beau monde, certes. Mais voilà, pas un ne sera là. Et ils ne sont pas les seuls. L'Allemagne se présentera sans Dirk Nowitzki et Chris Kaman, la Russie sans Andreï Kirilenko et J.R. Holden, la France sans TP et Joakim Noah, l'Argentine sans Manu Ginobili, l'Espagne sans Pau Gasol et José Manuel Calderon, le Brésil sans Nenê... Ce n’est pas terminé. La Lituanie ? Zydrunas Ilgauskas, Marijonas Petravicius ou encore Ramūnas Siskauskas et les frères Lavrinovic sont out. Et pour le Team USA ? Pas un champion olympique 2008 n'a répondu à l'appel... La liste est fastidieuse. Toutes les sélections arrivent diminuées.
Certains ont de bonnes raisons. Des blessures  par exemple comme Mehmet Okur (tendon d'Achille),  Kobe Bryant (genou),  Nenê (inflammations) ou encore Bogut et  Yao Ming, qui sont en convalescence. Mais en général, les mots d'excuses des absents ne sont pas très recevables. LeBron James a évoqué la nécessité de tourner un film. Carmelo Anthony son mariage à New York. Joakim Noah sa renégociation de contrat. Et d'autres (Gasol, Parker, Kirilenko, Nowitzki...), le besoin de souffler après des saisons NBA très longues et des derniers étés chargés. L'ombre de la NBA, qui prime sur les sélections nationales grâce à sa puissance financière, pèse évidemment.
QUELLE VALEUR ACCORDER A CE TOURNOI ?
Dans l'esprit des joueurs, les Jeux Olympiques semblent avoir plus de valeur. Et comme le Mondial ne qualifie à rien (seul le champion décrochera sa place aux Jeux), il n'est pas indispensable. Les franchises NBA ne sont aussi pas étrangères à ce désamour. Si elles acceptent de lâcher leurs joueurs plus facilement pour les Jeux, où l'enjeu économique est plus important, elles sont plus frileuses avec le Mondial.  "On sait que les Américains sont intéressés par le business. Il faut s'inscrire dans des solutions gagnant-gagnant", estime Yvan Mainini, qui devrait être élu comme nouveau président de la Fédération internationale début septembre à Istanbul.
Mais la FIBA n'est pas non plus exempte de tout reproche. Le fait d'organiser une grande compétition internationale tous les ans est montré du doigt. Alors certes, les sélections nationales ne vivent que durant l'été mais les NBAers ont déjà au moins 82 matches dans les jambes et sur le plan financier, jouer en équipe national ne change pas la vie d'un membre de la toute puissance ligue nord-américaine. L'instance internationale a, en plus, décidé de ne donner que deux billets pour les Jeux à l'Euro 2011 et de rajouter un tournoi pré-olympique au début de l'été 2012.  "Il faudrait que les joueurs NBA viennent dans toutes ces compétitions pour augmenter l'attractivité du basket et de la NBA", regrette Vincent Collet, le sélectionneur des Bleus. Avec ce rythme, ce n'est pas gagné.
POURQUOI LES ETATS-UNIS N'ONT-ILS QUE TROIS TITRES EN 15 EDITIONS ?
Si les Etats-Unis dominent le monde aux Jeux Olympiques, la donne est bien différente aux championnats du monde. Auréolés de 13 médaillés d'or aux JO, les Américains n'ont que trois titres aux Mondiaux à leur palmarès. Les raisons sont multiples. Le manque d'intérêt de la compétition, qui a tardé à prendre de l'ampleur après son lancement suite à de nombreux boycotts politiques, en est une. L'aura des Jeux Olympiques en est une autre. Mais elles n'expliquent pas tout. Depuis quelques années, les Etats-Unis ont recommencé à s'intéresser aux Mondiaux. Et ils sont souvent tombés de haut.
Si en 1994 la Dream Team II a déroulé au Canada dans le sillage du Shaq, tout s'est compliqué par la suite. Le lock-out NBA (grève des joueurs) a gâché l'édition 1998. Et depuis, le Team USA va de désillusions en désillusions. En 2002, c'est le fiasco. Pour la première fois depuis la présence des joueurs NBA dans les compétitions officielles, l'équipe américaine a connu la défaite. Trois fois ! Et en plus sur ses terres. Un véritable choc sur la planète basket. En 2006 avec la génération de la draft 2003 (LeBron James, Anthony, Wade), l'équipe US a connu à nouveau l'échec.
QUI SONT LEURS RIVAUX ?
Avec les nombreux forfaits, les zones d'ombre sont nombreuses. Sans ses champions olympiques, le Team USA est ainsi un mystère. Emmenée par Kevin Durant, il a des talents, son collectif s'est mis en place au fil des matches amicaux mais la formation américaine manque de poids sous le cercle. Sur le papier, l'Espagne, championne du monde en titre, possède les armes pour garder son titre et contrecarrer les plans US. Mais il faudra apprendre à vivre sans Pau Gasol et José Manuel Calderon. Chez elle, la Turquie, dans le sillage d'Hidayet Turkoglu et Esan Ilyasova, compte aussi avoir son mot à dire. Mais l'Argentine - avec Delfino, Scola et Oberto, la Serbie -, vice-championne d'Europe, le Brésil et son secteur intérieur fourni même en l'absence de Nenê, l'expérimentée sélection grecque,  ou encore la jeune Croatie, espèrent bien jouer les trouble-fête.
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