NBA - Bilal Coulibaly et l'avenir radieux avec Victor Wembanyama : "Beaucoup de choses à venir" pour la France

Le ciel est bleu au-dessus de la tête Bilal Coulibaly. Tout semble lui sourire actuellement. Il a été sélectionné au Rising Stars Challenge en tant que rookie pour évoluer avec son grand ami, Victor Wembanyama. Et ce mercredi, l'ailier, choisi en 7e position lors de la draft NBA par les Indiana Pacers qui l'ont immédiatement transféré à Washington, a été aligné dans le cinq majeur des Wizards contre les Clippers pour la deuxième fois de la saison.

Alors bien sûr, Washington a encore perdu face aux Californiens (109-125). Mais Bilal Coulibaly n'a lui pas perdu sa soirée. En l'absence de Jordan Poole, le natif de Saint-Cloud a fait l'étalage de ses qualités. En attaque où il a fini avec 19 points à 8 sur 16 au tir et 4 passes, tout en ponctuant son match de quelques actions d'éclat à l'image d'un alley-oop dans le dos de la défense. Mais de l'autre côté du parquet, l'ancien des Mets n'a pas non plus chômé comme à son habitude, alors qu'il s'est occupé presque tout le match de James Harden pour conclure sa prestation avec 2 contres et une interception.

Comme un symbole de son activité, son nouveau coach Brian Keefe lui a donné le plus gros temps de jeu des Wizards (37 minutes). Interrogé sur sa progression depuis le début de la saison, Bilal Coulibaly n'a d'ailleurs pas caché sa satisfaction sur son utilisation – "On apprend plus en étant sur le terrain, qu'en regardant. En étant capable de pouvoir défendre sur certains joueurs de jouer contre eux" -. Mais aussi, il se réjouit de son évolution sur certains aspects de son jeu : "Je suis le plus fier de ma progression aux tirs. Le fait de pouvoir mettre les trois points lorsque je suis ouvert. Il y a aussi ma capacité à aller au cercle et de finir. C'est de mieux en mieux. J'essaie de travailler sur ça pour être encore meilleur".

En attendant de voir jusqu'où il va aller avec son potentiel athlétique impressionnant et un tir extérieur de plus en plus régulier, Bilal Coulibaly regarde la suite avec envie. Pour lui mais aussi pour la France : "Nous avons beaucoup de choses à venir", a lancé l'ailier de 19 ans qui a grandi à Courbevoie, quand un journaliste du Washington Post l'a interrogé sur l'avenir radieux qui s'annonce pour la France du basket dans leur sillage avec Victor Wembanyama. "Vous pouvez voir que cette année, nous sommes deux maintenant, Victor et moi. Nous sommes heureux de représenter la France, et nous espérons qu'il y en aura de plus en plus comme nous". Et l'éclosion cette année des Alexandre Sarr, Zaccharie Risacher et autres Tidjane Salaun, que l'on annonce haut lors de la prochaine draft, semble aller dans ce sens.