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Sans Doncic et avec LeBron sur le banc : Nos 12 All-Stars pour la Conférence Ouest

Antoine Pimmel

Publié 24/01/2019 à 14:39 GMT+1

NBA - Nous avons mis en place nos sélections pour le prochain All-Star Game. Avec une équipe par Conférence. Après l'Est, place à l'Ouest.

Luka Doncic face à LeBron James

Crédit: Getty Images

La NBA va dévoiler cette semaine le nom des dix titulaires pour le prochain All-Star Game, qui aura lieu à Charlotte le 17 février prochain. Un cinq majeur par Conférence, même si le nouveau format mis en place l’an dernier a mis fin aux confrontations Est-Ouest devenues lassantes par manque d’engagement. Il y a désormais deux capitaines d’équipes qui piochent parmi les huit autres élus, tour à tour. Les sept remplaçants de chaque formation seront nommés par les coaches, là encore au sein de chaque Conférence. Ils seront annoncés la semaine prochaine.
En attendant, nous avons voulu dévoiler nos All-Stars. Ceux qui méritent, selon nous, d’être invités à l’événement. Il ne s’agit donc pas d’un pronostic. Nous n’avons pas cherché à deviner quels joueurs seront pris. Les titulaires, par exemple, sont choisis par un total condensé du vote du public (pour 50%) de celui des joueurs (25%) et de celui des coaches (25%). Nous n’avons donc pas pris ça en compte. Nous avons désigné notre propre chaque cinq majeur pour chaque Conférence. Nous avons tout de même plus ou moins respecté les positions, même si l’évolution du jeu – avec des basketteurs de plus en plus polyvalents – donne finalement moins d’importance à cette répartition.

Titulaires

Stephen Curry (Golden State Warriors)
Vous pouvez nous taper sur les doigts si vous le voulez mais…. Stephen Curry réalise une meilleure saison que James Harden d’un certain point de vue. Il marque presque 30 points par match (29,3, à peine un point de moins que lorsqu’il a été élu MVP à l’unanimité) tout en partageant la gonfle avec deux attaquants fantastiques dont un MVP (Kevin Durant et Klay Thompson). Il prend aussi plus de 5 rebonds et distribue plus de 5 passes. Surtout, il performe en étant extrêmement adroit : 48% dans le champ, 44% à trois-points et 92% aux lancers. Difficile de faire plus efficace en prenant autant de tirs.
Curry est le plus altruiste des leaders de cette ligue. S’il n’est pas à 10 passes par match, c’est parce qu’il joue nettement moins de possessions qu’Harden ou Westbrook. Il monopolise moins longtemps la gonfle. Il fait des passes, pas forcément décisives, qui créent du mouvement. Il n’est jamais immobile. Et c’est tout ce flow qui fait des Warriors une équipe incroyable, en plus du fait de compter des talents à la pelle, bien évidemment. Si Steph Curry jouait dans un système isolé avec des picks-and-roll en pagaille, il serait peut-être moins adroit (et encore !) mais il claquerait facile 35 points et 8 ou 9 passes par match. Bref, ça reste le meilleur meneur à l’Ouest.
James Harden (Houston Rockets)
Parler de Curry n’était pas non plus une pique envers James Harden. Il est irréel en ce moment. Il vendange beaucoup, parce qu’il tire beaucoup. Mais quelle série ! 21 matches de suite avec au moins 30 points inscrits. Il est plus que jamais lancé pour aller chercher un deuxième trophée de MVP. En tout cas, c’est ce qu’il vise et il n’a pas peur d’avouer qu’il a un objectif très personnel en tête. De toute façon, il n’y a que comme ça que les Rockets peuvent gagner en saison régulière suite aux blessures de Chris Paul et Clint Capela. Alors autant laisser Harden faire le spectacle et claquer ses records. 36 points, 44% aux tirs, 37% à trois-points, 6 rebonds et 8 passes par match tout de même…
Paul George (Oklahoma City Thunder)
La surprise du cinq majeur. Enfin, surprise. Sa place est largement méritée. Paul George n’est pas le meilleur ailier de la ligue. Ce n’est même pas le meilleur ailier de sa Conférence. Mais c’est lui qui fait la meilleure saison jusqu’à présent. Il est au sommet de son art, plus fort que jamais. Il est le leader offensif d’un Thunder classé troisième à l’Ouest – et pas si loin de la première place. Mais il est aussi le patron défensif de cette même équipe. Un domaine dans lequel Kevin Durant a un peu baissé le pied par exemple. 27 points, 8 rebonds et 4 passes de moyenne avec 44% aux tirs et 39% à trois-points. Rien à envier aux stats de KD ou de LeBron James, dont les Lakers ont un bilan nettement moins flatteur que celui du Thunder.
Anthony Davis (New Orleans Pelicans)
Nous l’avons laissé dans la liste sans savoir s’il serait vraiment en mesure de jouer… Anthony Davis est actuellement blessé à la main. Mais il devrait a priori reprendre dès la semaine prochaine. Il a d’ailleurs plutôt bien tenu le coup physiquement jusqu’à présent, lui qui est réputé pour être fréquemment victime de pépins de santé. Au-delà de ça, il est incontournable avec ses 29,3 points, 13,3 rebonds et 4,4 passes de moyenne. Il serait considéré comme l’un des trois meilleurs joueurs du monde (ou quatre) s’il ne jouait pas pour les Pelicans.
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Anthony Davis

Crédit: Getty Images

Nikola Jokic (Denver Nuggets)
Un artiste. Un homme qui fait aimer le basket. Nikola Jokic est la preuve qu’il n’y a pas besoin d’être athlétique pour briller au sein de cette ligue peuplée de gabarits hors normes et autres marsupilamis qui sautent plus haut que tout le monde. Pivot différent de tous les autres, il est le patron d’une équipe des Nuggets surprenante, séduisante et deuxième à l’Ouest ! Un OVNI autour des 20 points, 10 rebonds et 8 passes par rencontre.

Remplaçants

LeBron James (Los Angeles Lakers)
Sa blessure à l’aine le pénalise forcément. LeBron James a manqué les 14 derniers matches de son équipe et il n’est toujours pas prêt à rejouer. Ajoutez-y la neuvième place des Los Angeles Lakers (quatrièmes avant sa blessure) et Paul George a décroché le poste de titulaire. Avant ça, le King faisait ce qu’il a l’habitude de faire : 27 points, 8 rebonds, 7 passes, 51% aux tirs et 35% à trois-points.
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LeBron James

Crédit: Getty Images

Kevin Durant (Golden State Warriors)
Lui, ce qui le pénalise, c’est de jouer avec Stephen Curry. Bon, en vérité, ça le rend plus fort. La vie de Kevin Durant est plus facile. Il joue mieux en étant tiré vers le haut par Curry, et vice-versa. C’est en termes de notoriété qu’il est handicapé. Le public oublie parfois à quel point KD peut être fort. Il n’est même plus le patron de son équipe ! Malgré ça, il cale du 28, 7 et 6 à 51-38-90 (tirs, trois-points, lancers). Il méritait peut-être d’être titulaire en fin de compte.
Damian Lillard (Portland Trail Blazers)
Peu nombreux sont ceux qui s’en rendent compte parce que Damian Lillard joue à Portland mais le meneur des Blazers est l’un des dix meilleurs joueurs de la ligue. Il a progressé chaque année – vraiment chaque année – depuis son arrivée en NBA en 2012. Secteur par secteur. Il est aujourd’hui un joueur d’élite qui compile 26 points, 4 rebonds et 6 passes tout en menant son équipe, qui ne compte aucun autre All-Star, dans le top cinq de la terrible Conférence Ouest. Chapeau.
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Damian Lillard (Portland Trail Blazers)

Crédit: Getty Images

Russell Westbrook (Oklahoma City Thunder)
Oscar Robertson fut le premier – et le seul avant l’exploit du meneur du Thunder – à finir une saison avec un triple-double de moyenne. Russell Westbrook est en course pour y parvenir une troisième fois d’affilée. 21,8 points, 10,6 rebonds et 10,6 passes. Et une équipe d’Oklahoma City devenue beaucoup plus forte maintenant que le meneur assume un role de seconde star (ou star bis). Point noir : son horrible pourcentage à trois-points (24%).
Klay Thompson (Golden State Warriors)
OK, Klay Thompson a mal commencé la saison. Mais il était impossible de faire l’impasse sur lui ! Déjà parce qu’il n’aurait pas été juste qu’il y ait autant de joueurs des Spurs que des Warriors dans cette liste alors que Golden State domine la Conférence Ouest. Ensuite parce que l’arrière californien est absolument injouable depuis plusieurs semaines. Il s’est vraiment rattrapé après son départ mitigé.
Il a même battu deux records NBA à trois-points ! D’abord le plus grand nombre de paniers primés inscrits sur un match (14) et ensuite le plus grand nombre de paniers primés inscrits consécutivement avant de rater (10). Une pointe à plus de 50 pions. Une autre à 44 en seulement 29 minutes avec quatre dribbles ! Ses statistiques sont plus élevées que ses concurrents – 22 pts – alors qu’il n’est que la troisième option offensive de son équipe. C’est un All-Star, point à la ligne.
Karl-Anthony Towns (Minnesota Timberwolves)
Le bilan collectif des Timberwolves n’est pas flatteur (23 victoires et 24 défaites) mais Karl-Anthony Towns est tellement dominant depuis le transfert de Jimmy Butler que nous avons voulu le récompenser. C’est tout de même 22 points et 12 rebonds tous les soirs. Avec de l’adresse. Un joueur puissant qui commence à comprendre à quel point il peut être bon.
LaMarcus Aldridge (San Antonio Spurs)
Un énorme casse-tête. Une fois Thompson validé, il restait deux places pour six candidats crédibles ! La densité à l’Ouest est juste incroyable. Luka Doncic a été éliminé malgré ses 19,9 points, 6,8 rebonds et 5,3 passes de moyenne. Les Mavericks sont treizièmes à l’Ouest et le Slovène a l’un des moins bons pourcentages (42%) de tous les joueurs cités. Rudy Gobert pouvait prétendre vu la série actuelle du Jazz (sept victoires en neuf matches) mais il nous a semblé un poil en-dessous. Tobias Harris a été coupé in-extremis – et c’est injuste – pour la simple et bonne raison qu’il nous paraissait impossible de ne pas choisir un joueur des Spurs une fois Towns inclus dans la liste.
Il fallait trancher entre DeMar DeRozan et LaMarcus Aldridge. Le premier fait de meilleures statistiques mais il n’est pas au centre de la montée en puissance des Spurs. Ce sont les shooteurs – les Belinelli, Mills, White et Forbes – qui ont relevé San Antonio avec Aldridge depuis plus d’un mois. Par équilibre, un intérieur était plus judicieux. C’est injuste pour Harris parce que le bilan des Clippers est à peine moins bon que celui des Texans et il a des chiffres plus flatteurs : 21 pts, 8 rbds, 50% aux tirs et 43% à trois-points. Sauf qu’Aldridge doit partager la gonfle avec un autre joueur au statut All-Star, ce qui affecte forcément ses stats. Au final, l’intérieur de San Antonio a une meilleure évaluation et plus de ‘Win Shares’ (un indice censé calculer le nombre de victoires qu’un joueur rapporte à son équipe) qu’Harris. Ça a fait la différence.
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