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Trophées NBA : James Harden (MVP) et Rudy Gobert (DPOY) enfin récompensés !

Antoine Pimmel

Mis à jour 26/06/2018 à 08:08 GMT+2

NBA – Alors qu’ils couraient chacun après une distinction individuelle depuis quelques années, James Harden et Rudy Gobert ont enfin mis la main sur le Graal. Ils étaient tous les deux émus au moment de recevoir leur trophée : le MVP pour le barbu et le titre de meilleur défenseur de l’année pour le Français. Pour le reste, pas de surprise.

James Harden (Houston Rockets)

Crédit: Getty Images

MVP : James Harden

Il le voulait tellement. Il l’a enfin eu ! Deux fois troisième du vote au cours des trois dernières saisons, James Harden a cette fois-ci été élu MVP. Ce n’est absolument pas étonnant. Il a été le meilleur joueur de la meilleure équipe cette saison. Ses Houston Rockets ont terminé avec le meilleur bilan du championnat (65 victoires) pendant qu'il décrochait le titre de meilleur marqueur (30,4 points). Tout en étant troisième aux passes (8,8). Il n’y avait personne pour lui contester la récompense, pas même LeBron James et Anthony Davis qui terminent respectivement deuxième et troisième du classement.

DPOY : Rudy Gobert

Après Joakim Noah, Rudy Gobert ! Un deuxième français a donc été nommé meilleur défenseur de la saison en NBA. Comme Harden, le pivot du Jazz tournait autour du trophée depuis un moment. Placé mais pas encore gagnant. Jusqu’à cette nuit. L’émotion était d’ailleurs palpable dans la voix du joueur au moment où il s’est présenté sur la scène pour recevoir son trophée. Une distinction plus que méritée. Gobert a été le patron défensif de la deuxième meilleure défense de la ligue. Son sens du block et ses longs bras découragent souvent ses adversaires d’attaquer la raquette du Jazz. Et ceux qui tentent leurs chances repartent souvent un contre dans le museau.

ROY : Ben Simmons

La promotion de rookies était tellement relevée qu’il y a eu un semblant de suspense. Qui des trois cracks seraient élus : Ben Simmons, Donovan Mitchell ou Jayson Tatum ? Mitchell, avec humour, a voulu discrédité l’Australien en rappelant que ce dernier n’était pas vraiment un rookie étant donné qu’il avait été drafté en 2016… mais sans avoir joué depuis. Le règlement est formel : il faut avoir disputé un match pour perdre le statut de débutant. Simmons a régalé la ligue dès ses débuts. Il s’est affirmé comme le patron de la troisième meilleure équipe à l’Est en compilant presque 16 points mais aussi 8 rebonds et 8 passes. De quoi déclasser Mitchell, premier rookie à 20 points par match depuis Blake Griffin en 2011. Et dire qu’à l’époque, Griffin avait lui aussi profité d’une saison blanche pour dominer la concurrence l’année suivante…
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Ben Simmons (76ers)

Crédit: Getty Images

COY : Dwane Casey

Alors, d’abord, une précision : les votes des journalistes pour les différents trophées ont été comptabilisés AVANT les playoffs. Et donc à la fin de la saison régulière. La date tardive de la cérémonie peut nous induire en erreur. Car nous gardons en tête le vilain coup de balais (0-4) encaissé par Toronto au deuxième tour contre Cleveland. Dwayne Casey a même été licencié par la franchise canadienne depuis ! Mais avant ça, le coach avait mené les Raptors à une saison historique. 59 succès, un record. Le trône à l’Est, une première. Mais c’est vrai qu’un entraîneur de l’année viré, c’est quand même sacrément ironique.

6th Man : Lou Williams

Et de deux pour Lou Williams. Déjà vainqueur en 2015, l’arrière prolifique des Clippers est encore une fois reparti avec le trophée de meilleur sixième homme. Pas de surprise. Et surtout aucune contestation possible. Même s’il a tout de même débuté 19 des 79 rencontres disputées cette saison avec Los Angeles. Mais Williams était quasiment la première option offensive de son équipe tout en étant remplaçant. Assez rare. Il n’est même pas passé loin d’être All-Star avec plus de 22 points et 5 passes par match. Le tout en sortant du banc. Fort.
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Lou Williams

Crédit: Getty Images

MIP : Victor Oladipo

Victor Oladipo est l’homme qui a le plus progressé d’après les votes. Et c’était très largement prévisible. L’arrière a complètement explosé en rejoignant les Pacers. Il s’y est imposé comme le nouveau boss de la franchise depuis le départ de Paul George (justement échangé au Thunder contre Oladipo et Domantas Sabonis). Il y est devenu All-Star. 23 points, 5 rebonds et 4 passes par match contre 16, 4 et 2 l’année précédente. Ça, c’est de la progression !
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Victor Oladipo (Indiana)

Crédit: Getty Images

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