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Rudy Gobert : "Si ton objectif ne paraît pas fou, c’est qu’il n’est pas assez élevé"

Simon Farvacque

Mis à jour 02/11/2020 à 20:41 GMT+1

NBA - Les trophées individuels, Rudy Gobert commence à connaître. Mais collectivement, avec le Utah Jazz, il n’a pas encore tutoyé les sommets. L’objectif qu’il se fixe est de les gravir, sans pour autant délaisser son statut de candidat au titre de meilleur défenseur de la Grande Ligue. Une double ambition qu’il a expliquée à nos confrères de BeIN Sports ce dimanche.

Rudy Gobert, le 27 octobre à Monaco

Crédit: Getty Images

Rudy Gobert ne fait pas dans la périphrase, à l’heure d’évoquer ses aspirations. "Mon objectif c’est de gagner un titre, que ce soit un titre NBA ou un titre olympique" a déclaré le pivot du Jazz ce dimanche, sur le plateau de BeIN Sports. Mais il n’a pas que des buts collectifs. Dépossédé de son statut de "DPOY" (meilleur défenseur de l’année en NBA) cette saison, l’international français espère récupérer le trophée qu’il avait gagné en 2018 et 2019.
"Bien sûr il y a les titres de défenseur de l’année, rebondit-il. Chaque année je veux être le meilleur défenseur au monde, cela fait partie de mon ADN. Je me réveille le matin et je me dis que je suis le meilleur défenseur au monde." Une confiance qui n’a pas été altérée par une saison compliquée. Pour lui plus encore que pour beaucoup.
Cela ne se passe jamais directement. Il y a toujours des embûches, des bâtons dans les roues
Gobert a d’abord été pointé du doigt lors de la mise en stand-by de la NBA en raison de la crise sanitaire. Puis l’éventuelle détérioration de sa relation avec Donovan Mitchell a été un élément central du quotidien de la franchise de l’Utah. Enfin lors de la reprise, "son" Jazz que l’on soupçonnait fébrile a fait fort… avant d’être battu au premier tour par les Denver Nuggets, malgré une avance de 3-1.
Sorti au deuxième tour en 2017 et 2018, Utah vient d’être évincé de la course au sacre dès son entrée en lice deux fois de suite. Parmi les cadors de l’Ouest, le Jazz ne semble pas sur une pente ascendante. Mais Gobert, qui n'a jamais atteint les finales de conférence, croit en un aboutissement gagnant.
"Cela fait des années que je me dis que je veux gagner le titre, relate le joueur de 28 ans. Mais ça ne se passe jamais directement. Il y a toujours des embûches, des bâtons dans les roues." Au-delà de cet optimisme, il veut se tenir à sa ligne de conduite : "Je ne suis pas le seul à vouloir gagner le titre. Il y a trente équipes, alors l’important c’est de se fixer l’objectif et de faire le travail nécessaire, traverser vents et marées pour y arriver."
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Rudy Gobert (Utah Jazz), au duel avec Mason Plumlee (Denver Nuggets) pour un rebond

Crédit: Getty Images

"Tout le monde ne peut pas être LeBron James, tout le monde ne peut pas être Rudy Gobert"

Influer sur ce qu’il peut contrôler, faire de son mieux : voilà son leitmotiv. "Je laisse les gens débattre (de sa place dans la Ligue, ndlr). L’important est d’être la meilleure version de toi-même, c’est ce qui compte, martèle-t-il. Tout le monde a un potentiel différent, tout le monde ne peut pas être LeBron James, tout le monde ne peut pas être Rudy Gobert. Mais tout le monde peut-être ‘le meilleur soi-même’."
Ce qui passe selon lui par cibler le pinacle, comme il le détaille auprès de nos confrères de BeIN Sports : "Je me suis toujours dit : ‘Si quand tu dis ton objectif à quelqu’un, cela ne lui paraît pas fou – limite cela ne le fait pas rire –, c’est que ce n’est pas assez élevé.’ C’est ce dont je me suis aperçu quand j’étais plus jeune." Il conclut ainsi : "Il faut viser haut, cela ne veut pas dire que tu vas y arriver, mais au moins, tu vas dans cette direction."
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Rudy Gobert et LeBron James, adversaires lors du All-Star Game 2020, se saluent à l'issue du match

Crédit: Getty Images

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