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L'ASVEL est prête

ParAFP

Publié 19/06/2009 à 12:30 GMT+2

Après avoir longtemps concentré ses efforts sur les structures, Villeurbanne se dit aujourd'hui prêt à décrocher, samedi face à Orléans, son premier titre de champion de France depuis sept ans.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Ces dernières années, l'Asvel, la vieille dame aux seize sacres, avait moins fait parler d'elle par ses résultats sportifs que par une politique de développement avant-gardiste dans un basket français en retard sur ses voisins. Aucun trophée entre 2002 et 2008 sur le parquet. Mais des succès importants en coulisses. Venue des champions NBA de San Antonio en 2006, méthodes de communication modernes, appels du pied incessants envers l'Euroligue, projet de grande salle: l'Asvel a mis le paquet sur l'extra-sportif. " Dans son histoire récente, le club s'est construit sur l'idée de ne pas dépendre des résultats sportifs, rappelle le directeur exécutif Pierre Grall. Ce développement de professionnalisation est pratiquement prêt. Mais depuis deux ans, on insiste pour remettre la performance sportive au centre du club."
Ce retour aux choses du terrain a débouché sur deux demi-finales de suite en ProA et enfin un titre, le premier depuis 2002, avec la Coupe de France l'année dernière. "Le club fait tant d'efforts pour se construire. Peut-être que ce soir, c'est parti pour quelque chose de grand", murmurait après la victoire l'entraîneur d'alors, Yves Baratet. En tous cas l'Asvel ne cache plus ses ambitions depuis. "On nous disait en situation d'échec depuis 2002. Mais pendant tout ce temps, le club a travaillé et aujourd'hui on est prêt à devenir champions de France" , appuie Pierre Grall.
Collet puis Parker
Si la victoire en Coupe de France aura été le premier étage de la fusée villeurbannaise, d'autres signes sont venus montrer que l'Asvel était passée à la vitesse supérieure. A commencer par le recrutement l'été dernier de l'entraîneur Vincent Collet, devenu depuis aussi sélectionneur des Bleus. Son arrivée a coïncidé avec l'ambition pour la première fois affichée de devenir champion. Au milieu de la saison, une autre arrivée aura sans doute des répercussions encore plus importantes au final: celle du triple champion NBA Tony Parker au poste de vice-président. "J'ai choisi l'Asvel parce que c'est le club le mieux structuré en France. Les fondations sont saines, avec un bon mariage entre tradition et modernité", a synthétisé Parker dont l'arrivée a fait monter le budget du club à 7,15 millions d'euros pour la saison prochaine. Soit environ deux millions de plus que cette saison mais aussi deux millions de plus que le reste de la concurrence. De quoi dominer durablement la ProA et de redonner une image positive du basket français en Euroligue.
En termes de recrutement, l'Asvel, qui lorgnerait notamment sur les Manceaux Bobby Dixon et Alain Koffi, sera inaccessible en France. Avec deux millions supplémentaires, Parker a évoqué les recrutements "d'un pivot et d'un meneur de jeu de dimension européenne". L'arrivée de Parker a également permis d'accélérer le projet de grande salle de 10.000 à 15.000 places dans laquelle l'Asvel souhaite s'implanter. Bref, l'avenir est prometteur. Le présent aussi, même si Orléans compte tout faire samedi pour gâcher, au moins provisoirement, la fête villeurbannaise.
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