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Euroligue: Le Real Madrid éteint le Paris Basketball et fait les affaires de Monaco
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Mis à jour 17/12/2024 à 23:19 GMT+1
Deux de chute pour le Paris Basketball. Les Parisiens se sont inclinés dans leur salle devant le Real Madrid (85-96), concédant un deuxième revers consécutif après celui subi contre Villeurbanne. Ils voient Monaco, vainqueur du Bayern, les rejoindre en tête du classement de l'Euroligue. De son côté, l'ASVEL a pris le meilleur sur le Partizan Belgrade (79-82).
Facundo Campazzo a brillé avec le Real Madrid face au Paris Basket en Euroligue
Crédit: Getty Images
Privé de trois joueurs dont son meneur, TJ Shorts, le Paris Basketball a encaissé mardi une deuxième défaite de suite en Euroligue, à domicile contre le Real Madrid (96-85) qui lui fait perdre sa place de seul leader. Les Parisiens la partagent désormais avec Monaco (11 victoires pour cinq défaites), vainqueur avec la manière du Bayern Munich (93-74) quand eux ont concédé leur deuxième défaite en C1 à l'Arena porte de la Chapelle.
Après celle subie en ouverture contre l'Etoile Rouge de Belgrade (80-77) début octobre, une autre époque: celle de la découverte de l'Euroligue, avant une série de 10 succès qui a pris fin vendredi à Villeurbanne (98-93).
Ils ne sont pas parvenus à rebondir, la faute notamment aux absences de Shorts (2e meilleur marqueur et 2e meilleur passeur de la compétition), Yakuba Ouattara, affaiblis par un virus comme Mikael Jantunen qui a joué à peine minutes avant de quitter le parquet.
Malgré Lô
Paris n'avait pas la profondeur de banc ni l'adresse longue distance (11/38) pour s'offrir le scalp du Real, même poussif depuis le début de saison (6 v./9 d.), loin de son statut de détenteur du record de titres (11) et de finaliste ces trois dernières saisons (victoire en 2023).
Le club de la capitale a souffert dans la raquette face au géant Walter Tavares (10 pts et 14 rbds), notamment dans le secteur du rebond (31 prises à 49), et n'a pu que trop peu compter sur l'apport de Tyson Ward (7 pts et 5 rbds) et Collin Malcolm (11 pts et 5 rbds) pour épauler Maodo Lô (30 pts à 4/7 à 3 pts et 7 passes décisives) et Nadir Hifi (21 pts mais 3/11 à 3 pts).
Les deux feux-follets de l'arrière ont plusieurs fois permis à Paris, qui n'a quasiment jamais mené, de revenir au contact et d'entrevoir une victoire qui aurait été miraculeuse. Ainsi, un tir acrobatique de Hifi au buzzer du troisième quart-temps (67-70), puis deux flèches primées consécutives de l'international français et de Lô (78-80) ont fait rugir l'Arena à un peu plus de trois minutes de la sirène.
Elle a été calmée dans la foulée par Facundo Campazzo (19 pts à 3/6 à 3 pts et 6 pd), l'homme de la soirée avec Tavares et Mario Hezonja (17 pts à 4/9 à 3 pts), qui a mis la main sur la fin d'un match plié quand le Real a pris 11 longueurs d'avance à 1 min 30 sec de la fin (91-80).
L'ASVEL avec sang-froid
L'ASVEL a décroché mardi une victoire tout en maîtrise sur le parquet du Partizan Belgrade (82-79), assurant son succès dans le money-time après un match très équilibré. Les Villeurbannais avaient un point d'avance à 12 secondes de la fin lorsque Nando de Colo a placé un panier à trois points, pour faire un break définitif (80-76).
Très longtemps, les Français sont restés dans le sillage des Serbes, faisant le yoyo à quelques points, jamais lâchés mais jamais devant non plus. La tendance s'est inversée au buzzer du troisième quart-temps, lorsque Melvin Ajinça a placé un panier primé pour donner un point d'avance aux visiteurs (66-65) à la pause.
Les joueurs de Pierric Poupet ont ensuite géré avec sang-froid le quatrième quart-temps, prenant jusqu'à six points d'avance, grâce notamment à une meilleure efficacité collective au rebond (41-29 sur l'ensemble du match).
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