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Biathlon - Après sa belle saison, Lou Jeanmonnot ne se cache plus : "Je peux prétendre à être la meilleure"

ParAFP

Publié 18/03/2024 à 00:43 GMT+1

Doublement récompensée lors de la dernière course de la saison à Canmore dimanche, Lou Jeanmonnot a clôturé de la plus éclatante des manières son très bel hiver. Si elle reconnaît que son statut d'outsider lui a permis d'aborder la saison avec plus de facilité, elle ne veut plus se cacher. "Ca va être difficile de dire que je ne peux pas viser le gros globe", a-t-elle reconnu devant l'AFP.

Jeanmonnot : "Ce globe est une superbe récompense pour une super saison"

Au bout d'un hiver où elle a obtenu ses premières victoires en Coupe du monde, ses premières médailles mondiales, son premier petit globe et acquis le statut de N.2 mondiale, Lou Jeanmonnot se réjouit de pouvoir désormais "prétendre à être la meilleure".
Que représente ce petit globe de la mass start ?
Lou Jeanmonnot : C'est la récompense d'une très belle saison, malgré un petit passage à vide (en décembre, ndlr). J'en suis extrêmement fière, c'était inattendu et j'en profite beaucoup. Ma saison aurait difficilement pu être meilleure, je n'aurais pas pu faire grand-chose de mieux. J'ai réussi à garder beaucoup d'énergie, et beaucoup d'envie et de plaisir jusqu'à aujourd'hui. Je la finis très fière et pleine de confiance pour la prochaine, mais quand même bien crevée !
Vous terminez la saison de Coupe du monde à seulement 23 points du gros globe de cristal. Y a-t-il des regrets ?
L.J. : Non, je n'ai pas de regrets. Je ne vois pas comment j'aurais pu éviter d'attraper le Covid en début de saison. Je pense que ça m'a permis de faire une saison sans (la pression du) maillot jaune. La seule fois où je l'ai eu (en décembre à Hochfilzen, ndlr), j'étais extrêmement stressée. Je ne suis pas sûre que j'aurais réussi à faire d'aussi belles courses en le gardant plus souvent dans la saison. Mine de rien, faire des bonnes courses en Coupe du monde sans la pression d'un maillot jaune, du classement général, c'est de l'expérience.
Vu le scénario de la saison, ce gros globe sera-t-il forcément un objectif l'hiver prochain ?
L. J. : Ca va être difficile de dire que je ne peux pas le viser ! Mais là, je n'ai pas du tout envie d'y penser. Je vais déjà essayer de comprendre ce qui a fonctionné cette saison, emmagasiner toute l'expérience que j'ai pu accumuler, et puis on reparlera du globe en début de saison prochaine. Mais c'est sûr que c'est envisageable, de toute façon c'est pour ça que je m'entraîne. Je suis très contente d'arriver à ce niveau où je peux dire que je peux prétendre à être la meilleure biathlète du monde.
Propos recueillis en visioconférence.
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