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"Un peu rageant" mais très prometteur pour Eric Perrot, 4e de l'individuel remporté par Sturla Laegreid à Oslo

Simon Farvacque

Mis à jour 01/03/2024 à 19:43 GMT+1

Eric Perrot a terminé au pied du podium, vendredi lors de l'individuel à Oslo. Le Français de 22 ans a manqué la boîte pour moins d'une seconde. Un résultat "rageant" que le 4e (déjà) du sprint des Mondiaux relativise, satisfait de la manière. Sa progression par rapport à la saison précédente est en outre significative. Elle pourrait faire de lui le meilleur jeune de cet opus de la coupe du monde.

Comment Christiansen a coiffé Perrot : son finish en vidéo

"Je pense que tu sais ce que je vais répondre : il n'y a pas de temps à perdre." Lors des derniers Mondiaux, Eric Perrot avait ainsi affirmé sa soif de victoires et de médailles à notre micro. Certes encore en phase d'apprentissage du très haut niveau, le Français de 22 ans veut saisir la moindre opportunité de monter sur la boîte. Il en a eu une, ce vendredi à Oslo… et elle lui a filé entre les doigts.
Troisième de l'individuel à l'issue des quatre passages face aux cibles, Perrot (dossard N.34) a livré un duel à distance avec Vetle Christiansen (N.44). Le Norvégien avait 8 secondes à lui grignoter… il y est parvenu, pour 8 dixièmes. "C'est toujours un peu rageant de passer si proche, admet le quatrième du jour. Mais j'ai donné le maximum, je ne peux pas vraiment avoir de regret."
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Perrot : "Je n'ai pas été à la hauteur de l'évènement, pas à la hauteur de mes propres attentes"

Longtemps en lice pour la victoire

Interrogé par nos confrères de la chaîne L'Equipe, il ne se cache pas derrière l'avantage relatif dont jouissait Christiansen, en position du chasseur à l'aune de leur dizaine de dossards d'écart. "Sur la piste, je savais que ça pourrait se jouer à 'pas grand-chose', donc je donnais tout", assure Perrot, qui plus est tombé sur un puissant adversaire, réputé bon finisseur.
Battu de 1'06" pour la gagne par Sturla Laegreid, Eric Perrot était encore en lice pour un premier succès en coupe du monde, à son arrivée sur le pas de tir, pour son deuxième debout. Il y a commis sa seule faute – synonyme de minute de pénalité – de la course. "Je n'avais pas beaucoup de pensées (parasites), il y a des jours où j'en ai beaucoup plus", raconte-t-il.

Objectif dossard bleu ?

"A la maison, j'aime bien me dire que j'arrive pour jouer la gagne sur un dernier tir. J'ai essayé de faire la même chose aujourd'hui (vendredi). Il m'en a manqué une petite", poursuit le 15e du classement général, 4e du sprint lors des Mondiaux de Nove Mesto. Il lui reste six courses pour rendre sa progression plus notable encore (il était 34e de la hiérarchie planétaire la saison passée).
Un but plus précis se dessine : le dossard bleu de meilleur jeune (-25 ans), porté par Tommaso Giacomel (13e), 71 unités devant le Français, alors qu'une deuxième place rapporte par exemple 75 points. Loin du compte lors de l'individuel (47e, zéro pointé), l'Italien est une cible, comme l'assume Perrot. "Cela fait des points de grattés", note-t-il à la veille de la mass start (samedi, 15h20).
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Rebond attendu sur la mass start pour Simon et Braisaz-Bouchet

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