Relais mixte d'Östersund | L'équipe de France remporte le premier relais mixte de la saison devant l'Italie et la Norvège

Émilien Jacquelin, Éric Perrot, Justine Braisaz-Bouchet et Lou Jeanmonnot ont déjà réussi, ce que l'équipe de France n'avait jamais fait en Coupe du monde la saison dernière. Champions du monde en titre de la discipline, les Bleus ont remporté le premier relais mixte de la saison, ce dimanche à Östersund (Suède) en devançant, grâce à de très bons tirs, l'Italie et la Norvège.

Un quatuor tricolore au sommet : le résumé du relais mixte

Video credit: Eurosport

Quand Lou Jeanmonnot conclut un relais, cela se termine souvent par un cavalier seul ces derniers temps. Et le relais mixte d'Östersund n'a pas échappé à la règle, avec une deuxième victoire cet hiver pour l'équipe de France, après le relais dames de samedi. Emilien Jacquelin, Eric Perrot, Justine Braisaz-Bouchet et Lou Jeanmonnot, donc, ont été irréprochables face aux cibles (6 pioches seulement) pour devancer l'Italie (+ 25''2) et la Norvège (+ 1'05''3) au terme d'un superbe match à trois. À la lutte toute la course, les Bleus ont fait la différence grâce à leur dernière relayeuse fétiche, injouable avec son 10/10 au tir et sa vitesse en ski.
Lorsque l'Italie a franchi la mi-course juste devant l'équipe de France, en finissant avec Dorothea Wierer et Lisa Vittozzi, la "Squadra" pensait sans doute avoir fait le plus dur : s'accrocher pour laisser ses meilleures tireuses jouer la gagne. Mais Wierer (3 pioches) comme Vittozzi (1 pioche) ont craqué sur les tirs debout et, face à cette équipe de France-là, c'était trop. Bien trop. Surtout que les Tricolores avaient ce dimanche des fusées sous les skis, à l'image d'Emilien Jacquelin, coupable de trois pioches sur le tir debout de son premier relais et ressorti à 21''7 de Strelow et à 8''1 de Giacomel pour… donner le relais à Eric Perrot en tête, en compagnie de l'Italien. Juste fou ! On ne le savait pas encore, mais ça allait être la seule véritable frayeur de l'équipe de France sur ce relais mixte.
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Braizas-Bouchet : "Mon objectif n'est pas de tirer vite, encore une fois"

Video credit: Eurosport

L'Italie a craqué au tir, pas Jeanmonnot

Perrot a pourtant pioché sur ses deux tirs et n'avait pas de grandes jambes, Braisaz-Bouchet n'était pas non plus irrésistible par rapport à Knotten mais, comme souvent, la densité tricolore a fait la différence. Une à une, les concurrentes des Bleus ont cédé et, quand Jeanmonnot s'est élancée, il ne restait que la Norvège et l'Italie, légèrement distancée, avec le podium assuré. Et tout s'est finalement résumé sur le tir debout. Le moment de vérité, le moment où la 2e du gros globe en 2025 a fait la différence. Un plein au meilleur des moments, pour s'éviter du suspense dans le dernier tour et éviter un duel avec Vittozzi, plus rapide au tir mais qui a pioché sur la dernière balle. Celle de trop et la France s'est envolée, définitivement, vers une deuxième victoire ce week-end. Une victoire d'équipe, encore.
Très solide, l'Italie (Giacomel, Hofer, Wierer et Vittozzi) doit finalement se contenter d'une 2e place (+ 25''2) globalement rassurante tout de même en cette année olympique alors que la Norvège de Stroemsheim, Botn et Knotten prend la 3e place (+ 1'05''3), malgré une nouvelle craquante de Tandrevold sur le debout. A domicile, la Suède a une nouvelle fois payé sa maladresse au tir (3 tours de pénalité et 10 pioches) et termine à la 7e place (+ 2'03''0).
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