Bailly: " Quelle galère !"

Sandrine Bailly: "Je me suis battue avec mes skis, je n'ai pas pu rivaliser en ski, je n'ai pas trouvé les bonnes planches ce matin. J'ai rarement été plantée comme ça! Tout le monde me rattrapait en descente et je faisais ce que je pouvais pour revenir en montée. Les filles me poussaient même parfois, elles étaient sympa... Quelle galère ! Après, ça s'est joué au dernier tir (2 fautes). Avec un zéro, je sortais peut-être pour un podium, c'était faisable, mais ce n'est même pas sûr parce que je ne sais pas si j'aurais pu lutter avec Akhatova (3e), elle me pourrissait en descente !"

S.B: "Je me disais: "Tu vas essayer de bien tirer, ce sera ça de moins à faire". Mais sur le dernier tir, je ne me suis pas assez battue jusqu'à la dernière balle. La concentration a peut-être un peu lâché. C'est clair que, pendant la course, ça m'énervait franchement de les voir me rattraper. En plus, des filles que je devance facilement d'habitude... A un moment, je me suis demandée comment j'allais faire pour y arriver. Je me disait: "Si ça se joue dans le dernier tour, je vais avoir du mal". C'était difficile, j'ai essayé de me battre. Mais ce problème de ski, c'était vraiment comme un "boulet", un truc qui te freine."

S.B: "Je ne vais pas en faire une maladie. C'est clair que c'était l'objectif. Maintenant, ça reste du sport, la vie continue. "Flo" (Baverel-Robert) a fait sa médaille, ça a fait du bien au groupe car désormais on l'a cette fameuse médaille que tout le monde attendait. Il reste encore le relais et la mass start je ne me laisse pas abattre. Je crois que la forme est là."