"Cette année, je gagne"

J.L-C. : C'était vraiment un super week-end. Pour la confiance mais également pour les points au général. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en arrivant là-bas car j'avais été un peu malade avant (NDLR : angine). A Schonach, j'avais souffert physiquement. Je voulais savoir si j'allais retrouver 100% des mes moyens. Finalement, avec cette victoire le samedi, j'ai compris que tout allait bien.

J.L-C. : Alors que Stecher s'est malheureusement blessé vendredi, Gottwald et Kokslien, qui sont également deux prétendants au globe, n'ont effectivement pas marqué beaucoup de points alors que j'en ai pris 180. Et puis c'est un bon week-end pour toute l'équipe. On a fait 3e avec le relais vendredi. Samedi, on est quatre dans les quinze. Pour notre objectif, qui est le par équipes des Mondiaux d'Oslo, c'est vraiment positif.

J.L-C. : C'est vrai qu'avec Maxime (Laheurte), on a bien sauté tout le week-end. Ça me plait aussi de jouer les premiers rôles avec mes coéquipiers. Il y a deux-trois ans, j'avais l'impression d'être un peu seul. Là, ce n'est plus le cas. Parfois, ils me battent à l'entraînement. C'est une émulation positive.

J.L-C. : C'était la meilleure longueur du week-end et c'est, à mes yeux, l'un de mes meilleurs sauts en compétition. Au tremplin, en ce moment, je me sens plutôt bien, en forme. Je suis réglé techniquement et je n'ai plus à penser à grand-chose. En général, c'est quand on est dans cet état d'esprit qu'on saute le mieux et que les sauts sont les plus fluides. Je n'ai pas à trop à réfléchir. J'ai juste à travailler sur l'instinct. Je n'ai pas à me dire que je dois pousser à tel endroit, etc. Là, après le saut, j'avais plus d'une minute d'avance. Cela m'était déjà arrivé mais c'était après deux sauts...

J.L-C. : Il m'a félicité. Il m'a aussi expliqué qu'il avait bien observé mon saut et qu'il ne restait plus qu'à mettre la photocopieuse pour les fois prochaines (rires). Je suis avec Jérôme que depuis cet hiver. Avant lui, j'ai travaillé le saut avec Julien Eybert-Guillon durant six belles années. Tout s'est très bien passé. Aujourd'hui, Jérôme m'apporte de nouveaux exercices, une approche un peu différente. Et puis, le changement de matériel m'a redonné un peu plus d'envie. C'est top.

J.L-C. : Physiquement, je me suis bien senti. Cela n'a pas été mes meilleures courses mais je sentais que j'avais de l'énergie. Surtout le dimanche, où face à Magnus Moan, dans le groupe, ce n'était pas facile. Mais je sentais que je pouvais accélérer et que j'avais de bons finishs.

J.L-C. : J'en suis ravi. L'an dernier, j'étais reparti de Chaux-Neuve avec pas mal de points d'avance.

J.L-C. : Mais sans gagner, effectivement. Ce week-end, ce sera l'objectif devant notre public et de conforter le maillot.

J.L-C. : J'en ai discuté un peu avec lui à Seefeld, dimanche. Il n'était pas sûr de pouvoir venir. Il devait voir durant la semaine comment son genou réagit. Je ne sais pas trop, médicalement, ce qu'il s'est fait mais il a mal. Je lui ai dit que c'était dommage qu'il ne puisse pas défendre ses chances jusqu'au bout. J'aurais bien aimé courir avec lui. Lui a été cool. Il est resté au bord de la piste pour nous encourager. C'est vraiment un gars que j'apprécie beaucoup. Il espère être de nouveau en forme pour les Mondiaux d'Oslo. A Chaux-Neuve, outre les Allemands Edelmann et Fraenzel, qui sont toujours présents, mes adversaires seront Moan, Kokslien et Gottwald, les deux derniers étant les plus dangereux au général.

J.L-C. : Oui, il faut que je quitte Chaux-Neuve avec 200 points d'avance, car il ne restera que les deux épreuves de Lahti. Mais je ne veux pas y penser. Je ne ferai les calculs que lundi prochain (rires)...