Tokyo 2020 - Benjamin Thomas, 4e de l'omnium, un favori inhibé par la pression : "Cela m'a coûté des cartouches"

ParSimon Farvacque

Mis à jour 05/08/2021 à 18:49 GMT+2

JEUX OLYMPIQUES - Benjamin Thomas était le favori de l’omnium, ce jeudi à Tokyo. Il en a seulement pris la 4e place, relativement loin du champion olympique Mathew Walls, mais tout près du podium. Le Français de 25 ans explique avoir eu du mal à gérer son statut et fauté tactiquement. Il lui reste une chance de médaille dans ces Jeux Olympiques de Tokyo 2020.

Benjamin Thomas (France), devant Elia Viviani (Italie) lors de l'omnium des JO de Tokyo 2020 - 05/08/2021

Crédit: Getty Images

Il se dirigeait vers mieux qu’un lot de consolation. Une médaille olympique. Mais le Français Benjamin Thomas a laissé échapper le podium sur l’omnium lors des JO de Tokyo 2020, à l’issue de la course aux points, dernière des quatre épreuves de la discipline. Thomas, champion du monde de la spécialité en 2017 et 2020, n’a pris que la 4e place ce jeudi au Japon. Une déception XXL.

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Qu’est-ce qui a cloché selon lui ? Pas les jambes. "Je suis déçu parce que le podium était jouable et je suis passé à côté", a déclaré le rouleur de la Groupama-FDJ, qui estime avoir commis des "erreurs tactiques". Entre les candidats à la boîte, l’écart lui a semblé infime : "Aux Jeux, entre les premiers, il n'y a pas tellement de différence au niveau physique, tout le monde arrive au top. La différence se fait beaucoup sur la tactique."

Tokyo 2020

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05/08/2021 à 14:21

Le titre est pour Matthew Walls

Crédit: Getty Images

Encore une opportunité

Battu de 35 points pour la gagne par le pistard britannique Matthew Walls, et de 6 points pour le bronze par l’Italien Elia Viviani, Thomas (25 ans) abordait l’omnium dans la peau du favori. Il reconnaît avoir eu du mal à appréhender la pancarte : "La pression, j'en ai eu plus que d'habitude (...) je l'ai ressentie. Physiquement j'étais dans les clous, mais cette petite pression, ce petit stress m'a coûté des cartouches, c'est sûr."

Le voici délesté de ce poids. Ce qui pourrait être précieux ce week-end, dans sa quête de breloque olympique sur l’américaine, où il sera associé samedi au jeune Donavan Grondin (20 ans) : "Cela fait mal, mais les Jeux ne sont pas finis. J'espère qu'on ira chercher une médaille, parce que je n'ai vraiment plus rien à perdre dans ces Jeux."

Avec AFP