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Tokyo 2020 : L’équipe de France décroche le bronze en vitesse par équipes

Julien Chesnais

Mis à jour 03/08/2021 à 13:11 GMT+2

JEUX OLYMPIQUES – L’équipe de France de cyclisme sur piste masculine a décroché une superbe médaille de bronze en vitesse par équipes. Les pistards français, Florian Grengbo, Sébastien Vigier et Rayan Helal ont pris le meilleur sur l’Australie, pourtant favorite de cette finale pour la 3e place. C'est la 24e médaille pour la délégation tricolore à Tokyo, la 8e en bronze.

Rayan Helal, Florian Grengbo et Sébastien Vigier savourent pleinement leur médaille de bronze en vitesse par équipes aux JO de Tokyo 2020

Crédit: Getty Images

hjoLa France tient sa première médaille en cyclisme aux JO de Tokyo. Enfin. Après les débâcles vécues sur route, VTT et BMX, le salut des Bleus est venu de la piste, comme à Rio en 2016, où une médaille de bronze en vitesse par équipes avait déjà sauvé les Bleus d’un terrible zéro pointé. Même épreuve et même métal, cinq ans plus tard. Mais pas vraiment la même saveur. Le jeune trio composé de Florian Grengbo (20 ans), Sébastien Vigier (24 ans) et Rayan Helal (22 ans) n’était pas attendu à pareille fête. Mais il a connu une journée de rêve, en s’offrant deux fois le record de France avant de dominer l’Australie en petite finale, déjà sa victime en 2016. Assez inespéré. Forcément savoureux.
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Merci les pistards ! Revivez la course des Bleus, bronzés en vitesse par équipes

Sans Grégory Baugé, parti à la retraite, et Melvin Landerneau, rélégué sur le banc des remplaçants, un seul membre du trio de Rio était présent sur la piste de Tokyo. Le Francilien Sébastien Vigier était cette fois épaulé par deux jeunes qui figurent toujours dans la catégorie espoirs. La marche sur le podium semblait, sur le papier, un peu trop haute pour ce trio inexpérimenté. On l’attendait plutôt pour Paris 2024. Mais ce fut donc dès Tokyo, pour le plus grand soulagement de la fédération française de cyclisme, qui tient enfin sa première médaille, la 24e pour la délégation tricolore à Tokyo.

Sixième médaille consécutive en vitesse par équipes

Depuis son introduction en programme olympique en 2000, les Bleus ont toujours ramené une médaille en vitesse par équipes (1er à Sydney, 2e à Pékin et Londres, 3e à Athènes et Rio). La série tient toujours, avec un 6e podium de rang. Les trois hommes ont démarré leur journée du bon pied. Dès les qualifications, en 42”722, ils ont fait tomber le record de France pour 8 millièmes, une marque qui appartenait au trio de l’ancien temps (Baugé-Landerneau-Vigier) et datait de février à 2020. Cela les plaçait d’office dans la course aux médailles. Mais assez loin tout de même du podium, qui se situait alors à près de quatre dixièmes.
La donne a un peu changé lors du premier tour - soit les demi-finales qui ne disent pas leur nom - puisque les Bleus ont explosé leur record pour le hisser à 42”294. D’un coup, il réduisait de moitié la distance qui le séparait de la boîte. Auteure du troisième temps et désignée adversaire de la France pour la petite finale, l’Australie n’était qu’à 191 millièmes.

L'or et le record olympique pour les Pays-Bas

Le match pour le bronze a d’abord été à l’avantage de l’Australie. A mi-course, après 375m, elle était devant pour 18 millièmes. Mais elle avait en réalité déjà perdu la course, Matthew Glaetzer, dernier relayeur, ayant perdu le sillage de ses coéquipiers. Après les relais de Grengbo et Vigier, Rayan Helal comptait ainsi près d'une seconde d’avance au moment d’attaquer le dernier tour. L’ancien pensionnaire du pôle de Saint-Etienne, du temps où il faisait encore de la route, n’a pas craqué. Bien au contraire. Creusant sans cesse l’écart, il a franchi la ligne en 42”331, soit la deuxième meilleure performance française de l'histoire, à 37 millièmes du record établi quelques minutes plus tôt, loin devant l’Australie (44”013).
Dans la grande finale, les Pays-Bas n'ont jamais tremblé dans leur quête d'or. Impériaux depuis le début de la journée, Roy van den Berg, Harrie Lavreysen et Matthijs Buchli ont amélioré à trois reprises le record olympique, s’imposant en finale face aux tenants du titre britanniques en 41”369, tout près de leur record du monde (41”220) établi aux Mondiaux de Berlin en février 2020. Une seconde de mieux que celui des trois jeunes tricolores, soit un monde d'écart à combler d'ici Paris 2024. Mais pour l'heure, Grengbo, Helal et Vigier peuvent savourer pleinement ce bronze assez inespéré. En attendant de grandir un peu.
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Au côté de Florian Grengbo, Rayan Helal peut lever le poing : la France décroche le bronze en vitesse par équipes aux JO de Tokyo 2020

Crédit: Getty Images

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