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Dauphiné 2013, 6e étape - Thomas Voeckler (Europcar): "Ça soulage vraiment"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/06/2013 à 17:29 GMT+2

Victorieux sur la 6e étape du Dauphiné, Thomas Voeckler (Europcar) a remporté ce vendredi sa première victoire de la saison. Un résultat qui le rend serein pour la suite.

Thomas Voeckler - Europcar

Crédit: AFP

Thomas Voeckler, quelle a été votre sensation quand vous avez franchi la ligne d'arrivée en premier ce vendredi?
Thomas Voeckler: Ça a été un soulagement. Libération serait peut-être un mot un peu fort, mais soulagement convient mieux. Ce que j'aime dans le vélo, c'est la victoire, j'ai toujours tenu ce discours-là. Même si j'ai des circonstances atténuantes depuis le début de l'année, je n’étais pas habitué à arriver au mois de juin sans avoir gagné au moins une fois. Le fait de retrouver ce plaisir là, ça soulage vraiment. J'espère avoir mangé mon pain noir cette année, pourvu que la roue ait tourné.
Cette victoire est-elle un déclic pour la suite de la saison?
T. V: Non je ne pense pas que ce soit un déclic, quand même pas. Je suis quand même un coureur qui a de l'expérience, je savais que c'était très dur d'aller chercher une étape mais je savais que j'en étais capable, tout du moins sur un profil comme ce vendredi. Cette victoire va peut-être me rendre un peu plus serein, en me disant en gros "ça s'est fait", j'ai débloqué le compteur cette année.
Vous étiez seul avec un Movistar face à deux coureurs de l'équipe Astana, dont Egor Silin qui a une bonne pointe de vitesse. Avez-vous douté à un moment?
T. V: Je savais que ça ne serait pas évident. J'avais remarqué qu'ils étaient certes de la même équipe mais je n'avais pas l'impression qu'ils avaient une notion de sacrifice. Ils n'attaquaient pas du tout sur la fin et donc je me disais que j'avais une carte à jouer. En revanche, ce qui m'a sauvé un petit peu c'est qu'on n'avait pas énormément d'avance sur le peloton. S’il y avait eu beaucoup d'avance, ça aurait était plus difficile car ça serait devenu plus tactique sur le final et, dans ce cas-là, le surnombre aurait très bien pu faire la différence. Dans la mesure où le peloton était seulement à une minute derrière, quand une équipe est en surnombre, sur, c'est un peu à elle de rendre l'échappée harmonieuse donc c'était pas mal pour moi. Mais je savais aussi qu'on était sorti dans un col et quand on sort dans un col, c'est qu'on est quand même un peu grimpeur. Moi je ne suis certainement pas un sprinteur, mais parmi les coureurs qui ont des aptitudes en montagne, je ne suis pas le moins rapide non plus. Je connaissais très bien l'arrivée aussi donc je ne veux pas dire que j'étais confiant, loin de là, mais je savais que j'avais une bonne carte à jouer.
Cette victoire vient enrichir le bon Dauphiné de l'équipe Europcar. Quel est l'objectif pour la suite de la course?
T. V: J'étais venu sur le Dauphiné un peu pour me rassurer. C'est choses faite. Là, les profils des prochaines étapes seront un petit peu durs pour moi, mais avec l'euphorie de la victoire, je ne sais pas, pourquoi prendre une échappée. Maintenant pour l'équipe Europcar, depuis que David VEILLEUX a gagné le premier jour, encore plus quand il a conservé le maillot jaune, et d'avantage aujourd'hui, la suite du Dauphiné c'est que du bonus. On est vraiment sans pression mais ça ne veut pas dire qu'on ne tentera pas quelque chose.
Personnellement, pour vous la suite c'est surtout le Tour et les Championnats de France, dont vous êtes l'un des favoris…
T. V: Je ne comprends pas trop pourquoi on me met dans les favoris des Championnats de France. Que je sois dans les coureurs qui ont une carte à jouer, oui, mais dans les favoris, non. Si c'était un parcours vraiment sélectif pourquoi pas, mais là le profil ne sera pas assez sélectif mis à part le passage empierré, le ribin. Il faut être honnête, la formation qui aura le poids de la course et qui aura les meilleures chances sur ces France c'est quand même la Française des Jeux. Mais je ferai partie des coureurs qui auront envie d'y briller bien entendu, mais c'est très très ouvert, ce n'est pas comme si on était sur un Championnat de France comme à Gap en 2004 ou Chantonnay en 2010.
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