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Critérium du Dauphiné - Romain Bardet : "Le Dauphiné comme tremplin pour le Tour de France"

ParAFP

Publié 08/06/2019 à 17:53 GMT+2

CRITERIUM DU DAUPHINE - Romain Bardet (AG2R La Mondiale) utilise surtout le Dauphiné, qui s'élance dimanche d'Aurillac, "comme tremplin" en vue du Tour de France. D'autant que le Français estime le parcours ne pas lui être "vraiment favorable cette année".

Romain Bardet

Crédit: Getty Images

Romain Bardet, le parcours différent sur ce Critérium du Dauphiné de l'habitude vous inspire-t-il ?
R.B. : Un peu moins que les autres années... c'est paradoxal parce qu'on part d'une terre qui m'est chère. Le Dauphiné, qui est une course que j'adore, me semble de prime abord un peu moins dur, un peu moins montagneux que les récentes éditions. J'aimais beaucoup le triptyque des trois derniers jours avec une grosse étape de montagne dès le vendredi. Là, cela ne va pas être facile mais il ne devrait pas y avoir de gros écarts. Tout cela est contrebalancé par un gros chrono, 26 kilomètres sur une course d'une semaine c'est beaucoup. Les écarts du chrono risquent de peser lourd pendant le week-end.
Cela modifie-t-il vos ambitions ?
R.B. : Le parcours ne m'est pas vraiment favorable cette année. Mais il faut voir le déroulement. Je m'attends à ce que la forme aille crescendo sur la semaine et j'espère être protagoniste le week-end, jouer la victoire d'étape samedi et dimanche. On a une équipe de francs-tireurs. L'objectif est d'aller chercher les victoires d'étape, et pas en courant de manière fermée en attendant un hypothétique week-end et une grande bataille entre favoris dont j'espère faire partie. Il y a avant des opportunités d'autant que l'équipe est dans une bonne dynamique.
Chaque année, je considère le Dauphiné comme un tremplin. Je pense être en forme un peu moins avancée que je l'ai été par le passé. C'est voulu, dans la perspective du Tour. Mais je suis impatient du week-end dans les Alpes. J'ai absolument besoin de ces confrontations pour tester mon niveau et voir où j'en suis, tout en sachant que c'est la vérité de mi-juin. Il reste encore du chemin avant le Tour.
Au vu du parcours, un coureur comme Julian Alaphilippe peut-il gagner ?
R.B. : Oui. Il n'y a pas d'enchaînement de jours ou de montées infranchissables pour lui. Mais c'est le numéro un mondial et il n'aura pas de bon de sortie comme ça les premiers jours sur des profils un peu escarpés. Je pense aussi à de très bons coureurs, qui ne font pas partie des six-sept favoris et qui peuvent prendre un peu de temps puis réussir un gros chrono. Il n'y aura pas tant d'opportunités de retourner la situation sur un excellent coureur qui aurait une minute d'avance, un coureur comme Gorka Izagirre par exemple. La dernière étape s'annonce difficile mais ce ne sera peut-être pas suffisant pour faire basculer la course.
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