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Europcar s'en remettra

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 22/11/2011 à 09:16 GMT+1

Le couperet est tombé pour Europcar. L'équipe de Jean-René Bernaudeau n'a pas été retenue par l'UCI dans le World Tour, la première division du cyclisme mondiale. Mais c'était déjà le cas l'an passé et cela n'avait pas empêché les Vendéens de tirer leur épingle du jeu. Alors Bernaudeau dédramatise.

2011 Tour de France 11e étape Voeckler Europcar

Crédit: AFP

Europcar a beau avoir marqué les esprits lors du Tour de France et posséder dans ses rangs un vrai leader en la personne de Thomas Voeckler, le World Tour lui est encore passé sous le nez. L'équipe vendéenne n'a pas obtenu un des trois derniers tickets pour l'élite du cyclisme mondial, l'Union Cycliste Internationale lui ayant préféré (assez logiquement au vu des critères requis) deux autres formations françaises, AG2R La Mondiale et FDJ, et les Basques d'Euskaltel-Euskadi. Dans le cyclisme d'aujourd'hui, il y a ce qui paie et ce qui ne paie pas. Europcar a réussi sa saison, parfois même au-delà de ses propres attentes, mais le système comptable de l'UCI ne sert pas ses intérêts.
C'est le constat qui s'impose à Jean-René Bernaudeau, dont le groupe achève actuellement un premier stage de pré-saison en Guadeloupe. "Nous sortons d'une magnifique saison mais nous sommes victimes d'un système de points, explique-t-il sur le site officiel de l'équipe. Il faut savoir par exemple que le maillot blanc ne rapporte pas de points. Nous avons apporté beaucoup d'émotions et de bonheur aux gens, cela non plus ne nous rapporte pas de points. Il y a une hiérarchie mondiale, nous la respectons". Alors, il y a de la déception, forcément. Mais est-ce un drame pour autant? Pas nécessairement.
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team europcar

Crédit: Presse Sports

"Ca ne nous empêchera pas de pédaler"
Evidemment, appartenir à la première division du peloton est gratifiant. Surtout, cela ouvre les portes de toutes les plus grandes courses, des trois grands tours aux grandes classiques. Mais encore faut-il avoir les moyens humains de jouer sur tous ces tableaux, autrement que pour y faire de la figuration. Pas sûr qu'Europcar possède l'effectif pour s'aligner au départ de toutes ces épreuves. Pas sûr que ce soit aussi le cas de la FDJ, d'ailleurs. Pour une équipe, le bon programme est celui qui s'adapte aux possibilités de ses coureurs. Le World Tour, avec ses droits mais aussi ses devoirs, peut virer au cadeau empoisonné.
Passée la frustration, Jean-René Bernaudeau ne parait d'ailleurs pas plus chagriné que cela par sa non-intégration en World Tour. "Ca ne nous empêchera pas de pédaler", assure-t-il. Certes, pour un sponsor, l'appartenance au World Tour est importante. Mais pour un sponsor français, l'important, c'est d'abord d'être visible sur le Tour de France. Et à ce niveau, Europcar n'a pas d'inquiétude à avoir. "On a réussi une saison fabuleuse en Continental Pro et on espère faire mieux en 2012. Nous serons les premiers à demander des invitations pour certaines épreuves World Tour. L'an passée, je crois que ces épreuves, en particulier Paris-Nice, le Dauphiné Libéré et le Tour de France, nous ont plutôt bien réussi", a conclu le manager du Team Europcar. Il signerait sans aucun doute pour un bilan identique la saison prochaine.
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