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Finalement transmis au tribunal antidopage, le cas Froome a peu de chances d'être réglé pour le Tour

ParAFP

Mis à jour 30/03/2018 à 20:08 GMT+2

Le dossier Christopher Froome est entre les mains du tribunal antidopage indépendant de la fédération internationale. Mais il y a peu de chances qu'un jugement soit rendu d'ici le mois de juillet et le départ du Tour de France, selon les informations du Monde révélées ce vendredi.

Christian Prudhomme y Chris Froome - Tour de Francia

Crédit: Getty Images

L'affaire Christopher Froome est désormais dans les mains du tribunal antidopage indépendant de l'Union cycliste internationale (UCI), chargé de décider du sort du quadruple vainqueur du Tour de France après son contrôle "anormal" lors de la Vuelta 2017. Mais les chances qu'une décision soit prise avant le Tour de France apparaissent de plus en plus minces, selon les infos du Monde ce vendredi.

Quelle date pour le jugement ?

Le dossier Froome a quitté les murs de l'UCI où il était traité par le service compétent de la fédération internationale (Legal anti-doping services, LADS) pour rejoindre le tribunal antidopage, structure indépendante créée en 2015, affirme le quotidien français en expliquant que le service juridique (LADS) a donc estimé qu'il n'y avait pas de données objectives permettant d'aboutir à un non-lieu.
Le nom du juge unique chargé de trancher est connu. L'Allemand Ulrich Haas, un habitué du Tribunal arbitral du sport (TAS), décidera de l'avenir de Froome, selon le quotidien qui confirme l'information récente du journal L'Equipe. Malgré cette avancée, le point d'interrogation sur la date du jugement subsiste. Probablement pas avant le départ du Giro, le premier grand objectif de Froome en 2018, prévu le 4 mai à Jérusalem. Et peut-être même pas avant le Tour de France (7 juillet), autre rendez-vous majeur pour l'Anglais qui est candidat à un cinquième succès (record égalé) dans la principale course du calendrier.

"Le seuil n'a pas changé et est déjà passé devant le TAS"

Selon Le Monde, les différentes hypothèses pour expliquer la concentration anormale de salbutamol (un anti-asthmatique possédant en certains cas des propriétés anabolisantes) dans les urines de Froome lors de son contrôle de la Vuelta, le 7 septembre dernier, ont été rejetées par le LADS. La défense de Froome n'a plus gardé qu'une seule stratégie, la remise en cause du test et de sa limite (1000 ng/ml), un plafond crevé par le coureur anglais qui avait le double de la concentration autorisée pour cette substance.
Cette remise en question du Code mondial concerne inévitablement l'Agence mondiale antidopage (AMA), garante des règles. Son directeur général Olivier Niggli, cité par le quotidien français, affirme à ce sujet que "l'AMA va fournir à l'UCI tous les éléments dont ils ont besoin pour le test en lui-même". Quant à la limite des 1000 ng/ml, elle est jugée incontestable par le directeur médical de l'AMA, Olivier Rabin : "la règle est établie depuis longtemps. Le seuil n'a pas changé et est déjà passé devant le Tribunal arbitral du sport."
En attendant, Froome continue de s'entraîner sur les pentes du volcan Teide à Tenerife. Avant de renouer avec la compétition lors du Tour des Alpes (16 au 20 avril), dernier marche-pied pour lui avant le Giro.
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