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Gand-Wevelgem : Mathieu van der Poel (2e, Alpecin-Deceuninck) s'est montré mais est tombé sur un hic avant le Ronde

Amaury Erdogan-Gutierrez

Mis à jour 25/03/2024 à 15:45 GMT+1

Arrivé avec la confiance tirée de sa victoire sur le GP E3 vendredi, Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck) est cette fois tombé sur plus fort que lui, battu dimanche sur Gand-Wevelgem par un Mads Pedersen parfaitement secondé par la formation Lidl-Trek. Dépassé tactiquement et physiquement, le champion du monde se frotte à un hic et des doutes avant le Tour des Flandres (dimanche 31 mars).

Pedersen a fait craquer Van der Poel à la pédale : les temps forts d'un duel épique en vidéo

Cette fois, pas de doute, Mathieu van der Poel est tombé sur plus fort que lui. Autant il était difficile de jauger la forme du Néerlandais sur Milan-Sanremo, qu’il a servi sur un plateau pour son équipier Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck), autant le champion du monde ne s’est pas caché dimanche sur Gand-Wevelgem. Une des épreuves phares du calendrier flandrien qui se refuse toujours au Batave, battu au sprint par Mads Pedersen (Lidl-Trek), déjà victorieux en 2020.
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Qui a le plus gagné en 2024 ?

Piégé par le surnombre des Lidl-Trek

C’est une habitude, un cyclisme foutraque que VDP s’entête à reproduire course après course. Dimanche, le Néerlandais s’est échappé du peloton à 85 kilomètres de l’arrivée en compagnie de Mads Pedersen, mais pas que. Pas assez fort pour distancer tous les autres rivaux, Van der Poel a donc subi la loi des Lidl-Trek, présents en nombre. Lancé dans une course-poursuite derrière Jonathan Milan, le porteur de la tunique irisée a dû ensuite encaisser la violente accélération de Pedersen dans la deuxième ascension du Kemmelberg.
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Milan rejoint par le groupe Van der Poel dans la 2e ascension du mont Kemmel

Une attaque surpuissante à 52 bornes de la ligne qui a précipité la fin de l'aventure pour Milan, mais aussi plaqué Van der Poel contre ses limites du jour. "Lors du deuxième passage du Kemmelberg, j’ai failli perdre la roue de Pedersen, mais heureusement j’ai pu m’accrocher, a avoué le champion du monde 2023 après l’arrivée. Le plus fort a tout simplement gagné. J’aurais adoré l’emporter mais je n’avais tout simplement pas les jambes."

Tombé sur "plus fort"

Il suffisait de scruter la gestuelle hachée et chancelante du dernier vainqueur de l’E3 au moment de l’ultime coup de force de la moissonneuse Pedersen dans le Kemmelberg (à 34 km de la ligne) pour se rendre compte des difficultés rencontrées par VDP face au Danois. "J’ai beaucoup souffert," a même lâché le Néerlandais après la course. Forcément, en dépit d’une pointe de vitesse reconnue chez les deux rescapés, le sprint n’allait pas laisser poindre le moindre doute : le plus fort a gagné et ce n’est pas une surprise pour son dauphin.
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Un sprint royal : l'explication finale entre Pedersen et Van der Poel en images

"Mads Pedersen était déjà pour moi un des favoris pour le Tour des Flandres, même avant sa victoire aujourd’hui (dimanche, ndlr), a annoncé Van der Poel après le sprint. C’est un coureur que tu dois toujours prendre en compte pour les grandes courses. Il était le plus fort. Je voulais vraiment gagner mais quand vous tombez sur plus fort que soi, c’est plus facile à accepter." Derrière le duo, Philipsen n’a pas pu régler le peloton, battu par Jordi Meeus (BORA – hansgrohe). Vaincu tactiquement et physiquement, Van der Poel a de quoi cogiter avant le Tour des Flandres dimanche prochain. En attendant, le concerné a "besoin de récupérer." Il faudra au moins ça pour espérer accrocher un troisième Ronde.
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