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L'UCI ouvre une procédure disciplinaire pour harcèlement contre l'ex-manager de Marion Sicot

ParAFP

Publié 09/10/2020 à 16:37 GMT+2

L'Union cycliste internationale a annoncé vendredi l'ouverture d'une procédure disciplinaire pour "harcèlement" contre le Belge Marc Bracke, également visé par une enquête pénale, et ancien directeur sportif de la Française Marion Sicot au sein de l'équipe Doltcini-Van Eyck.

La Française Marion Sicot.

Crédit: Getty Images

Saisie en début d'année "d'allégations de harcèlement rapportées par deux coureuses", la commission d'éthique de l'UCI "est parvenue à la conclusion que des violations du code d'éthique de l'UCI avaient été commises", explique l'organisation. "Compte tenu des sanctions recommandées", l'affaire a donc été transmise le 24 septembre à la commission disciplinaire, qui tranchera le sort du manager belge, ajoute l'UCI.
Si l'instance ne nomme pas les deux coureuses concernées, la Française Marion Sicot avait déposé plainte mi-mai pour harcèlement sexuel contre Marc Bracke, entraînant l'ouverture d'une enquête dirigée par le parquet de Montargis (Loiret). La cycliste de 28 ans est suspendue depuis qu'elle a été contrôlée positive à l'EPO le 27 juin 2019 aux Championnats de France. Après avoir clamé son innocence, elle avait reconnu, dans un reportage de Stade 2 diffusé le 8 mars, s'être injecté le produit trois jours avant la course dans l'espoir de faire une performance et regagner la confiance de son manager.

Marion Sicot avait déposé plainte mi-mai

Elle affirmait aussi qu'elle avait été mise à l'écart parce qu'elle avait décidé, au printemps 2019, d'arrêter d'envoyer à Marc Bracke des photos d'elle en sous-vêtements, comme il le lui avait demandé plusieurs fois depuis octobre 2018, au prétexte de contrôler son poids et sa forme physique. Elle a versé à la procédure ses échanges avec son manageur sur la messagerie WhatsApp de 2016 à 2019.
Au lendemain de la diffusion du reportage, l'équipe belge avait réfuté toute intention sexuelle chez son directeur sportif, assurant qu'il avait cessé de réclamer ces envois de photos une fois qu'elle avait retrouvé un poids "acceptable". Une version battue en brèche par le camp Sicot, qui a joint à la plainte des attestations de professionnels du cyclisme selon lesquels une telle méthode n'a aucun intérêt, parce que les images peuvent être retouchées et que les variations ne se voient pas à l'oeil nu.
Fin février, le quotidien Le Monde avait évoqué une accusation similaire contre M. Bracke portée par l'Américaine Sara Youmans, expliquant qu'elle avait porté l'affaire en octobre 2019 "devant la commission d'éthique de l'UCI et la fédération belge de cyclisme".
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