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Milan - Sanremo : Simon Gerrans (Orica-GreenEDGE) est forfait, mais garde son œil d'expert

Benoît Vittek

Publié 22/03/2014 à 17:34 GMT+1

Forfait de dernière minute, Simon Gerrans ne regagnera pas Milan - Sanremo cette année. Le vainqueur de l'édition 2012 n'en connaît pas moins la Primavera sur le bout des doigts.

2013, Orica Green Edge, Simon Gerrans (AFP)

Crédit: AFP

Simon Gerrans nous avait prévenus : "Cette année, il sera très dur pour moi d'obtenir un résultat sur Milan - Sanremo." Le parcours de l'édition 2014 ne correspondait pas nécessairement à l'ancien vainqueur de la Primavera (2012) et l'Australien, qui vise principalement les classiques ardennaises dans un mois, n'a "pas encore atteint la meilleure condition physique". Les allergies l'ont handicapé plus que de coutume sur Paris - Nice. C'est finalement un virus attrapé vendredi soir qui l'a contraint au forfait. Dimanche, c'est donc depuis son canapé que Gerrans observera la pertinence de son analyse, qu'il nous a confiée.
On revient à un parcours beaucoup moins sélectif, favorable aux sprinteurs
Cette année, pas de Manie, cette jolie difficulté introduite en 2008 sur la Primavera pour éviter une arrivée au sprint devenue trop prévisible. Non pas que les organisateurs aient changé de fusil d'épaule, ils comptaient même muscler le final en ajoutant une côte entre la Cipressa et le Poggio, mais la Pompeiana a été retirée pour des questions de sécurité. "Les caractéristiques de la course sont bien différentes sans la Pompeiana ou même le Manie, juge Gerrans. On revient à un parcours beaucoup moins sélectif, favorable aux sprinteurs."
Dans ces conditions, Degenkolb a les meilleures cartes
Non, Peter Sagan (Cannondale) n'est pas l'épouvantail de ce Milan - Sanremo. S'il doit donner un favori, Gerrans mise plutôt sur John Degenkolb (Giant). "C'est un excellent sprinteur et il grimpe bien, donc je pense qu'il a les meilleures cartes pour dimanche." L'Australien, qui porte une grande attention à la préparation de ses rivaux, n'a pas raté "les bons sprints (de l'Allemand) sur Paris - Nice". Vainqueur d'étape sur le circuit de Magny-Cours, Degenkolb a également remporté le classement par points de la course au soleil. Idéal pour le mettre en confiance.
Il y a toujours moyen de créer la surprise
"Tout le monde s'attend à un sprint mais il y aura des attaques dans le final", anticipe Gerrans. Le retour au parcours pré-2008 n'est pas synonyme de plat absolu. "Comme toujours, des puncheurs vont tenter de profiter du Poggio pour distancer les sprinteurs, annonce l'Australien. Avec la longueur de la course, des conditions climatiques pas toujours faciles, il y a moyen de créer la surprise." Le dernier à avoir réussi à surprendre les sprinteurs dans cette configuration ? Paolo Bettini en 2003. Le champion italien avait dû s'y prendre à deux fois, portant une première estocade dans la Cipressa avant une attaque décisive dans le Poggio avec Celestino et Paolini.
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