Mondiaux sur route | Julian Alaphilippe abandonne après une chute, déjà un gros coup dur pour les Bleus

L'équipe de France va d'ores et déjà devoir revoir ses plans sur la course en ligne des Mondiaux. Julian Alaphilippe a en effet été contraint à l'abandon après une chute, à plus de 215 kilomètres de l'arrivée. Selon des informations d'Eurosport confirmées par Thomas Voeckler, le double champion du monde s'est déboité l'épaule et a été évacué par ambulance.

Julian Alaphilippe aux Mondiaux sur route

Crédit: Getty Images

Un énorme coup dur pour l'équipe de France, surtout aussi précoce. A environ 215 kilomètres de la fin de cette course en ligne, Julian Alaphilippe a été contraint de quitter la course. Pris dans une chute, le double champion du monde tricolore a été évacué en ambulance. "Epaule gauche déboitée", a confirmé le sélectionneur Thomas Voeckler auprès de Guillaume Di Grazia sur Eurosport. C'est donc déjà terminé pour "Alaf'" et les cartes sont redistribuées au sein de l'équipe de France.
La chute de l'ancien maillot arc-en-ciel, sacré coup sur coup en 2020 et 2021, survenue au même moment que celle, notamment, de l'Espagnol Pello Bilbao ou que le Portugais Joao Almeida, n'a pas été visible en direct, mais l'abandon du Tricolore a rapidement été annoncée sur Radio Tour, avant d'être donc confirmé par le patron du groupe tricolore. Alaphilippe disait avoir retrouvé une excellente condition et une grosse motivation et il "adorait le parcours" zurichois selon ses dires.
Alors, à quel point cet incident bouleverse-t-il les plans de Thomas Voeckler et de ses hommes ? "C'est évidemment un coup dur pour l'équipe de France, mais on rappelle qu'elle n'était pas dans la situation de la Belgique, des Pays-Bas ou de la Slovénie avec un leader unique, insiste notre consultant Jacky Durand. Alors oui, Julian Alaphilippe a le palmarès pour lui, il a déjà été double champion du monde, mais ce n'était pas le seul coureur protégé."
Malgré tout, certains ajustements vont être nécessaires avec cet abandon qui vient modifier les plans tricolores après à peine une heure de course. "Il faut avertir les coureurs qu'on va bouger un peu la stratégie mise en place, ajoute Jacky Durand. Certains vont peut-être pouvoir partir. En fonction des sensations, certains qui étaient dans un rôle d'équipier vont peut-être monter en grade, puis il y a deux ou trois autres coureurs qui peuvent être protégés." Pour les Bleus, il faut donc réagir vite et bien après cette grosse tuile de la fin de matinée.
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