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Boonen, ce centenaire

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 05/03/2012 à 20:03 GMT+1

Vainqueur de la 2e étape de Paris-Nice lundi à Orléans, Tom Boonen a signé à cette occasion la 100e victoire de sa carrière. Cette première étape en ligne a fait basculer cette édition 2012 puisque 21 coureurs se sont détachés à la faveur d'une bordure. Bradley Wiggins prend la tête du général.

2012 Paris-nice Tom Boonen

Crédit: Reuters

Cette première étape en ligne a apporté son lot de confirmations. D'abord, Tom Boonen est bien de retour au premier plan. En pleine bourre depuis le début de la saison, le Belge a signé son cinquième succès de l'année (déjà !) lundi à Orléans. Le premier, sur Paris-Nice, depuis six ans ! Pas du tout accessoirement, c'est aussi la 100e victoire de la carrière hors normes du champion anversois, qui s'offre une deuxième jeunesse à 31 ans. L'autre confirmation tient dans le fait que ce Paris-Nice peut basculer n'importe où. Après cette première étape en ligne, à la topographie anodine mais au vent terriblement dangereux, la liste des prétendants à la victoire finale s'est sérieusement rétrécie.
A environ 80 kilomètres de l'arrivée, une bordure a fait exploser le peloton en plusieurs morceaux. Le premier d'entre eux, fort de 21 coureurs, est allé jusqu'au bout. Le peloton, incapable de s'organiser pour mener la poursuite, a en effet coupé la ligne 2'29" après ce premier paquet réglé par Tom Boonen. Sur cette épreuve, où il est difficile de provoquer de gros écarts à la régulière, un tel handicap parait presque insurmontable. Il fallait donc prendre le bon wagon lundi dans la Beauce. Pour le gain de l'étape et pour le général. La première bataille, on l'a vu, a souri à Boonen, qui a devancé sur la ligne Jose Joaquin Rojas et John Degenkolb.
11 minutes pour Taaramae !
Dans l'optique un peu plus lointaine de la succession de Tony Martin, le grand bénéficiaire se nomme pour l'instant Bradley Wiggins. Deuxième du chrono inaugural dimanche, le Britannique a pris le pouvoir dans le Loiret. Gustav Larsson, le maillot jaune, comptant parmi les piégés, Wiggo a vu s'ouvrir un boulevard. Comme il a au passage empoché trois secondes de bonification lors du sprint intermédiaire du jour, il n'a vraiment pas perdu son temps. Levi Leipheimer et Sylvain Chavanel figurent également dans le groupe des vainqueurs. Belle journée décidément pour l'équipe Omega, même si son leader initial, Tony Martin, est arrivé dans le premier peloton des battus. Alejandro Valverde, Tejay Van Garderen, Maxime Monfort et Robert Kiserlovski ont eux aussi accroché le train de devant. Tous ces hommes se tiennent en un peu plus de trente secondes au nouveau classement général. On serait surpris que le vainqueur de Paris-Nice ne se trouve pas parmi ces quelques noms.
Les autres, tous les autres, sont battus. Mais il y a défaite et déroute. Parmi les 80 coureurs ayant concédé près de deux minutes trente, on citera Denis Menchov, Jérôme Coopel, Damiano Cunego, Sandy Casar, Thomas Voeckler, bauke Mollema, Eros Cappecchi, Simon Gerrans, Rigoberto Uran ou Frank Schleck. Ils ont perdu gros mais limité légèrement la casse. L'addition a été beaucoup plus sévère pour d'autres. On ne s'étonnera pas forcément de voir Andy Schleck finir à 11 minutes, compte tenu de la forme très précaire du Luxembourgeois. En revanche, voir Rein Taaramae concéder un tel débours a de quoi décevoir. L'Estonien de l'équipe Cofidis, auteur d'un bon chrono dimanche et ambitieux cette semaine, a perdu toute chance de bien figurer. Mais le vent ne pardonne pas. C'était donc l'étape facile de ce Paris-Nice. Ça promet pour la suite...
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