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Paris-Nice / Tadej Pogacar confiant avant la dernière étape : "Les ascensions me seront plus favorables"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 12/03/2023 à 10:36 GMT+1

PARIS-NICE – Vainqueur au sommet du col de la Couillole au terme d'un énorme effort, samedi, Tadej Pogacar (UAE Emirates) est leader du général à la veille du final de la course au soleil, avec douze secondes d'avance sur David Gaudu (Groupama-FDJ). L'aspect ténu de cette avance n'est cependant pas de nature à inquiéter le Slovène, qui semble apprécier le profil de la dernière étape.

Pogacar : "C'était la première journée difficile pour moi cette année"

Avant même de prendre le départ, il avait annoncé la couleur. "Je veux une course dure, parce que je me sens bien. La dernière montée est longue, elle devrait mieux convenir à Gaudu et à Vingegaard qu'à moi. Mais je suis confiant et je peux aller chercher la victoire d'étape." Sa course dure, Tadej Pogacar y a eu droit ce samedi. Et il l'a remportée, devançant David Gaudu et Jonas Vingegaard dans les derniers hectomètres de la montée vers le sommet du Col de la Couillole.
Cette victoire d'étape, sa deuxième de la semaine, le double vainqueur du Tour de France a dû néanmoins puiser au fond de lui-même pour aller la chercher. Une fois la ligne d'arrivée franchie, on l'a vu épuisé, le souffle court, faisant comprendre, devant la caméra qu'il n'en pouvait plus. Habitué à renvoyer une impression de facilité, "Pogi" n'avait, cette fois, quasiment pas de marge. "Je crois que c'était ma première journée vraiment difficile de l'année", a-t-il d'ailleurs avoué.
"La course s'est déroulée à fond dès le départ, a poursuivi le Slovène. INEOS a fourni un gros effort au milieu de l'étape et, au moment d'aborder l'ascension finale, on était déjà tous un petit peu morts. C'était une bagarre très difficile dans le final." Le leader d'UAE Emirates est sorti de sa boîte à 5,8 kilomètres du sommet. "C'était un peu tôt pour attaquer, mais je ne voulais pas qu'il reste trop coureurs devant", a-t-il expliqué.
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Gaudu a tout tenté, mais Pogacar était trop fort : les temps forts de la 7e étape

Je vais essayer de défendre ce maillot jaune du mieux possible
Moins tranchant qu'à l'accoutumée, Pogacar a vu Gaudu et Vingegaard revenir dans sa roue avant la grande explication. Lors de laquelle il a donc fini par rappeler qui était le patron. Avant d'aborder la dernière étape, dimanche, le porteur du maillot jaune ne compte que 12 secondes d'avance sur son dauphin, le grimpeur de la Groupama-FDJ. Ce qui ne semble néanmoins pas être de nature à le préoccuper.
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Gaudu : "Il faudra bien réussir à battre Pogacar un jour"

"La journée de dimanche sera peut-être la plus difficile de ce Paris-Nice, a-t-il concédé. Mais je crois que les ascensions me seront plus favorables." Court (118,4 kilomètres) mais nerveux, le tracé dessiné autour de Nice obligera le peloton à gravir cinq difficultés répertoriées, dont la côte de Peille (1re catégorie) et l'inévitable col d'Eze (1re catégorie).
Des montées bien moins longues - 6,6 km pour la première, 6 km pour la seconde - que celle du col de la Couillole (15,7 km) et qui colle donc davantage au profil de dynamiteur du coureur de 24 ans, qui pourra tenter de mettre à mal son adversaire français, qui préfère les efforts lissés aux violents changements de rythme. Et quoi qu'il arrive, Pogacar entend conserver sa précieuse tunique jusqu'au dernier passage sur la Promenade des Anglais. "Je vais essayer de défendre ce maillot jaune du mieux possible", a-t-il promis. Rendez-vous est pris.
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