Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Paris-Roubaix : L'organisation veut sécuriser l'entrée de la trouée d'Arenberg

ParAFP

Mis à jour 02/04/2024 à 14:50 GMT+2

Une semaine après la grave chute de Wout van Aert à l'occasion d'A travers la Flandre, l'organisation de Paris-Roubaix a annoncé mardi qu'elle souhaitait sécuriser l'entrée de la trouée d'Arenberg avant la course prévue ce dimanche. "Normalement, les coureurs arrivent à 60 km/h. Si on arrive à les faire rentrer à 30-35 km/h, ce sera moins risqué", ont notamment proposé les organisateurs.

Le passage dans la Trouée d'Arenberg.

Crédit: Imago

Les organisateurs de Paris-Roubaix ont annoncé mardi réfléchir à l'installation d'une chicane à l'entrée de la célèbre trouée d'Arenberg pour freiner le peloton dimanche et éviter une chute comme celle qui a grièvement blessé Wout Van Aert dans A travers la Flandre.
"Le principe est de trouver des virages avant la trouée d'Arenberg pour allonger le peloton et le faire freiner. On estime qu'on peut diviser par deux la vitesse. Normalement, ils arrivent à 60 km/h. Si on arrive à les faire rentrer à 30-35 km/h ce sera moins risqué. Ce n'est pas encore validé mais on devrait avoir des réponses rapidement", a indiqué le directeur de la course, Thierry Gouvenou, lors de la reconnaissance du parcours mardi.
Cette chicane, juste à l'entrée de cet endroit stratégique et légendaire de la Reine des classiques, répond à un demande du syndicat des coureurs après la chute terrible mercredi dernier dans A travers la Flandre. Plusieurs coureurs sont lourdement tombés, dont Wout van Aert, victime de multiples fractures à une clavicule, à sept côtes et au sternum.
Quand on arrive ici, on joue un peu à la roulette russe
"Il faut savoir qu'en ce moment les coureurs sont sacrément traumatisés, a souligné Thierry Gouvenou. La demande me paraît tout à fait logique parce que j'ai personnellement fait Paris-Roubaix douze fois en tant que professionnel et à chaque fois que je suis arrivé là je me suis demandé comment j'allais ressortir. Quand on arrive ici, on joue un peu à la roulette russe." D'autant que l'édition 2024 de l'Enfer du nord promet des conditions "compliquées" pour les coureurs sur des secteurs pavés très glissants, boueux et humides.
"On voit que c'est extrêmement délicat. Il y a énormément de boue encore. On s'y attendait avec la météo de ces derniers mois et c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est sacrément glissant et piégeux. Lorsqu'on parle de la légende de Paris-Roubaix, on est en plein dedans", a déclaré le directeur de la course.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité