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Paris-Roubaix : Niki Terpstra (Omega Pharma) estime avoir connu son "jour de chance"

ParAFP

Mis à jour 13/04/2014 à 19:25 GMT+2

Pas de crevaison, pas de chute, stratégie d'équipe idéale pour lui dans le final... Niki Terpstra a vécu le dimanche parfait pour s'imposer à Roubaix.

Niki Terpstra aux anges après son premier succès sur Paris-Roubaix, à bientôt 30 ans

Crédit: Panoramic

Comment s'est passé le final ?
N.T. : Je me suis fait piéger au Carrefour de l'Arbre mais j'ai réussi à revenir avec Tom (NDLR : Boonen). Quand nous nous sommes retrouvés à onze, Wilfried Peeters (directeur sportif d'Omega Pharma - Quick Step) m'a dit d'attaquer. C'était la bonne tactique même s'il y avait Boonen dans le groupe. Dans l'oreillette, je n'entendais pas les écarts que me donnait Wilfried. J'ai regardé derrière moi pour voir. Mais je n'ai cru à la victoire que dans le dernier virage. Aujourd'hui, je n'ai pas eu de crevaison, de chute. C'était mon jour de chance.
Étiez-vous inquiet de savoir que Cancellara, Wiggins, etc, étaient dans le groupe derrière vous ?
N.T. : Non, pas inquiet. Je ne redoutais pas un coureur en particulier. Tous avaient de bonnes jambes. Mais je savais aussi que je pouvais gagner depuis ma cinquième place il y a deux ans.
Ressentiez-vous beaucoup de pression après l'échec de l'équipe au Tour des Flandres ?
N.T. : Oui, en externe et aussi à l'intérieur de l'équipe. C'est aussi pour cette raison qu'on était très motivé. On voulait montrer qu'on pouvait gagner.
Qu'avez-vous pensé de l'attaque de Boonen à 60 kilomètres de l'arrivée ?
N.T. : Ce pouvait être le coup gagnant car il y avait eu un ralentissement. J'ai hésité une seconde à l'accompagner, il était déjà trop tard. Ensuite, les BMC ont réagi. Auparavant, on avait accéléré à un moment mais, comme le vent soufflait de face, c'était compliqué de se montrer en tête.
Vous êtes le premier Néerlandais vainqueur depuis Servais Knaven en 2001...
N.T. : A mes débuts chez Milram, il était mon coéquipier. On en avait parlé... Je suis très content d'avoir interrompue la mauvaise série des Pays-Bas ! C'est vrai, mon succès ressemble au sien.
Votre statut va-t-il changer ?
N.T. : Non. J'étais déjà leader de l'équipe (au départ de Paris-Roubaix) avec Tom Boonen. J'espère à l'avenir réussir de grands résultats dans les classiques, gagner une nouvelle fois des courses qui sont déjà à mon palmarès: être de nouveau champion des Pays-Bas, gagner le titre mondial du contre-la-montre par équipes et surtout briller dans les classiques. J'adore Paris-Roubaix.
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