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Des Strade Bianche à Liège-Bastogne-Liège : Les 4 travaux de Julian Alaphilippe (Soudal Quick-Step)

Christophe Gaudot

Mis à jour 02/03/2023 à 13:19 GMT+1

STRADE BIANCHE - Le printemps et l'été : Julian Alaphilippe est bi-saisonnier. Il se fixe des objectifs quand le beau temps revient et quand le soleil brille. C'est dans la première des deux phases importantes de sa saison qu'il entre ce samedi avec les Strade Bianche avant de filer vers Milan-Sanremo, le Tour des Flandres et Liège-Bastogne-Liège. Il évoque pour Eurosport cette période charnière.

Alaphilippe : "Les Strade Bianche, ma course favorite"

Strade Bianche, Milan-Sanremo, Tour des Flandres et Liège-Bastogne-Liège. Quatre des courses les plus prestigieuses de la saison. Trois Monuments et une qui aimerait bien le devenir un jour. Deux ont déjà souri à Julian Alaphilippe (Soudal Quick-Step) et le double champion du monde peut toutes les lorgner. Mieux, il le fait. Une grosse partie de la réussite de sa saison se joue là, de ce samedi de début mars à un dimanche de fin avril. L'autre aura pour théâtre le Tour de France sous le soleil de juillet. Pour Eurosport, Alaphilippe, vainqueur le weekend dernier en Ardèche, détaille cette période qu'il aime tant.

Les Strade Bianche : "Ma course favorite"

"Je crois que c'est ma course favorite. C'est un tout, plein de choses… l'atmosphère, l'ambiance, le pays, les lieux. La Toscane est un endroit incroyable en Italie. C'est une course atypique, il peut se passer tout et n'importe quoi en quelques kilomètres.
L'année où je gagne, c'est 2019. Une course très dure, on était parti loin de l'arrivée, il faisait chaud. Je n'ai vraiment cru à la victoire qu'au sommet de la dernière montée en pavés avant d'arriver sur la Piazza del Campo. Je me suis vraiment fait mal pour gagner, c'était quelque chose.
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Sa victoire, le duel avec Van der Poel : Alaphilippe raconte ses moments forts

Et l'année suivante, il y a le duel avec Mathieu Van der Poel, encore une belle course. Il était vraiment impressionnant, je me souviens que j'avais du mal à récupérer après chaque secteur. J'ai serré les dents jusqu'à la ligne, j'étais aux crampes dès que je produisais un effort. Il était vachement plus frais, il a décollé et j'ai fait deuxième."

Milan-Sanremo : "Avec Pogacar, le Poggio peut faire mal aux jambes"

"L'an dernier, j'étais bien malade, j'ai dû renoncer. Serais-je à 100% ? J'espère. En tout cas, j'ai hâte d'y être. C'est toujours une course particulière dans la saison, on verra les jambes, mais j'ai envie.
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2019, un souvenir monumental pour Alaphilippe

Ces dernières années, on a attendu mon mouvement dans le Poggio. Mais l'an dernier, je n'étais pas là, j'ai regardé et Pogacar a vraiment dynamité le Poggio. Quand on voit comment il marche depuis le début de saison, je pense que ça peut être un Poggio qui va encore faire mal aux jambes.
Une attaque dans la Cipressa ? Il se passe tellement de choses de plus en plus loin de l'arrivée maintenant dans le vélo… S'il y en a qui veulent éliminer le plus de sprinteurs, ils ont tout intérêt à commencer à faire du mouvement dans la Cipressa. Est-ce que ça m'arrangerait ? Oui, mais à voir comment ça se passe. En tout cas, seul c'est impossible. Il y a toutes les équipes qui s'organisent et tout le monde jette ses dernières forces pour le Poggio et après c'est sauve qui peut. Il y aura toujours une équipe qui va rouler entre la Cipressa et le Poggio. Ça me paraît compliqué."

Le Tour des Flandres : "Celle que je rêve de gagner"

"Le Tour des Flandres arrive juste derrière les Strade Bianche dans mes courses favorites. Celle que je rêve de gagner bien sûr, c'est les Flandres en premier parce que j'ai déjà gagné les Strade Bianche. Ce sont des courses où il y a une atmosphère. Surtout le Ronde en Belgique… C'est pour ça que je fais du vélo, c'est pour gagner ce genre de courses qui te transcendent par leur difficulté, leur histoire, la foule. Tu sens que si tu gagnes ça, c'est autre chose. Si je gagne les Flandres, je serai content (rires). Comme aux Strade, il se passe toujours quelque chose. Ça se fait à la jambe, au placement, pas de chichi.
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La catastrophe : Alaphilippe chute en percutant une moto et abandonne

A priori, je ferai une seule course avant le Tour des Flandres (le GP E3). Il y aura peut-être À Travers la Flandre mais ce n'est pas sûr encore. C'est la condition qui va décider. Je verrai si j'ai besoin de courir dans la semaine. J'ai fait une 'reco' du Tour des Flandres la semaine dernière, ça s'est bien passé. Tout seul, ça se passe toujours bien !
Rien n'a changé depuis 2020. Je ne veux pas prendre de poids pour être mieux sur les pavés. Je reste sur mes qualités. Je mise sur mon punch, quand je suis vraiment à 100%, je suis vraiment polyvalent. Ce n'est pas en prenant cinq kilos que je vais devenir un vrai sprinteur. J'ai aussi beaucoup à y perdre."

Liège-Bastogne-Liège : "Moins de pression cette année"

"Liège c'est une course que j'adore mais c'est souvent un scénario très fermé même si Remco Evenepoel a gagné en partant de loin l'année dernière. On voit que c'est assez cadenassé, tout le monde s'économise pour le final alors que les Flandres, ça peut partir à 100 bornes de l'arrivée.
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Vague, bras levés trop tôt et déclassement : comment Alaphilippe a laissé filer la victoire

Je connais mon programme mais il n'est pas encore officiel. Je vais voir comment ça se passe dans les prochaines courses. Il devrait y avoir l'Amstel Gold Race et Liège-Bastogne-Liège. Je ne sais pas si je vais faire la Flèche Wallonne mais je ne pense pas. Il y aura moins de pression cette année sur Liège, le gros objectif c'est le Tour des Flandres cette année. Après les Flandres, on verra et après Liège, on pense au Tour de France."
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