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Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 12/09/2010 à 22:14 GMT+2

L'arrivée aux Lacs de Covadonga n'a pas chamboulé la hiérarchie au sommet de la Vuelta dimanche. Mais au terme de cette 15e étape, remportée par Carlos Barredo (Quick Step), les trois premiers du général se tiennent désormais en 39 secondes. Vincenzo Nibali reste en rouge, mais Mosquera grignote.

CYCLING 2010 Ezequiel Mosquera

Crédit: AFP

Les grands classiques manquent parfois de saveur. Les Lacs de Covandonga font partie des incontournables du Tour d'Espagne, mais la magnifique ascension des Asturies, malgré une météo dantesque, n'a pas franchement bouleversé la hiérarchie dimanche. Nettement moins mouvementée que la précédente, la 15e étape a offert à Carlos Barredo une victoire de prestige sur ses terres, au terme d'une longue et belle échappée. Mais en ce qui concerne la lutte pour le maillot rouge, les effets sont restés modérés.
Le maillot en question est toujours accroché sur les épaules de Vincenzo Nibali. L'Italien n'a pas été attaqué par Joaquin Rodriguez, moins à l'aise que la veille sur cette pente roulante. Les forts pourcentages de Pena Cabarga avaient favorisé "Purito". Cette fois, il s'est contenté de rester dans la roue de Nibali. En revanche, Ezequiel Mosquera, comme toujours, est passé à l'attaque. Dans les cinq derniers kilomètres, le leader de Xacobeo a tenté sa chance, mais pour un gain minime sur la ligne d'arrivée: 11 secondes et pas une de plus, puisque les trois premières places, celles qui offrent des bonifications, ont été trustées par des rescapés de l'échappée. Barredo, bien sûr, mais aussi Nico Sijmens, Martin Velits, Greg Van Avermaet, Pierre Cazaux et Olivier Kaisen.
Le rêve de gosse de Barredo
Mosquera revient toutefois à 39 secondes de Nibali et à 35 de Rodriguez. A une semaine de l'arrivée, la victoire finale semble devoir se jouer entre ces trois hommes. Xavier Tondo faisait encore office de quatrième larron samedi soir puisqu'il figurait dans le même temps que Mosquera. Mais le coureur de Cervelo a été le grand perdant de l'escapade dominicale à Covadonga. Tondo a perdu 1'401" sur Nibali et sans doute ses derniers espoirs de victoire. Il rétrograde au 5e rang au général, derrière Peter Velits. Mais tous ces hommes pointent à présent à plus de deux minutes du maillot rouge.
La grande histoire du jour restera donc la victoire de Carlos Barredo. Inlassable attaquant, il méritait bien de claquer une victoire majuscule dans un grand tour. C'est désormais chose faite. Barredo s'est montré le plus fort de cette échappée de six, partie à 120 kilomètres de l'arrivée. Ce succès sur la Vuelta vient se placer à côté de celui acquis dans la Clasica San Sebastian l'an dernier, ou dans Paris-Nice il y a deux ans. Mais il possède une saveur particulière, puisque Barredo, natif de Gijon (d'où s'élancera l'étape de lundi), est originaire des Asturies. Les lacs de Covadonga, il connait par coeur. "Ce sont les routes sur lesquelles j'ai appris à faire du vélo, rappelle-t-il. Gagner ici, c'est vraiment un rêve d'enfant." Cruelle ou généreuse, la Vuelta est capable de terrasser les espoirs les plus fous, comme ceux d'Anton samedi, ou de satisfaire les rêves de gosses.
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