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Elia Viviani (Quick Step Floors) enlève la 3e étape au sprint

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 27/08/2018 à 19:34 GMT+2

VUELTA 2018 - L'Italien Elia Viviani (Quick Step) a remporté lundi la 3e étape du Tour d'Espagne au sprint à Alhaurin de la Torre, devant son compatriote Giacomo Nizzolo (Trek-Segafredo), Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) et Nacer Bouhanni (Cofidis). Michal Kwiatkowski (Sky) reste leader.

Quick - Step Floors' Italian cyclist Elia Viviani celebrates as he crosses the finish line winning the third stage of the 73rd edition of 'La Vuelta' Tour of Spain cycling race, a 178.2 km route from Mijas to Alhaurin de la Torre, on August 27, 2018.

Crédit: Getty Images

Ils n'ont pas laissé passer l'opportunité. Pour la première des rares étapes qui leur sont favorables, les sprinteurs se sont bien joué la gagne sur la 3e étape, lundi, et c'est le grand favori Elia Viviani (Quick-Step Floors) qui s'est imposé à Alhaurin de la Torre. Le champion d'Italie a devancé Giacomo Nizzolo (Trek-Segafredo) et Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) pour s'offrir son premier succès sur les routes de la Vuelta. Jamais inquiété, Michal Kwiatkowski (Sky) conserve le maillot rouge de leader.
Les sprinteurs se sont fait peur. Sur une étape certes vallonnée mais dont le final devait leur permettre de jouer la victoire, les Sagan et compagnie ont bien failli se faire piéger. La faute à une attaque à 43,5km de l'arrivée d'un quatuor composé de deux Lotto-Soudal (Campenaerts et Wallays), d'Alexis Gougeard (AG2R La Mondiale) et surtout de Lükas Pöstlberger qui est vite revenu sur l'échappée matinale. Le champion d'Autriche de la Bora-Hansgrohe, qui, longtemps, n'a pas roulé avec ses compagnons, a profité de la chute de Campenaerts - alors maillot rouge virtuel - à 23km de l'arrivée pour s'isoler en tête de la course.

Quick-Step Floors sauvé par Movistar

Vainqueur à la surprise générale de la 1re étape du Giro 2017, Pöstlberger n'a jamais compté plus de 20'' d'avance sur le peloton et ses rêves de victoire d'étape se sont vite évaporés. La faute à une formation en particulier : la Movistar. Sans candidat à la victoire, à l'exception improbable de Valverde, l'équipe espagnole a pris les commandes du peloton à 23km de l'arrivée et a mené un tempo élevé jusqu'à 3km du but. Sans doute pour assurer et éviter à ses deux leaders un incident que la chute de Campenaerts laissait craindre. Ce n'est pas arrivé et les sprinteurs ont finalement pu se jouer l'étape.
Privé dans le final de la grande majorité de ses équipiers, la faute à un gros travail toute la journée à l'image de Kasper Asgreen, Elia Viviani a heureusement pu s'appuyer sur Michael Morkov pour trouver l'ouverture. Le champion du Danemark a parfaitement emmené celui d'Italie pour le déposer à 200m. La pointe de vitesse et la vélocité de l'Italien ont fait la différence pour s'imposer devant un solide Nizzolo et un rassurant Sagan. Quatrième, Nacer Bouhanni (Cofidis) se fait du bien lui aussi. S'il était loin de pouvoir jouer la gagne ce lundi, le sprinteur français a quand même montré une forme en hausse. Positif avant la deuxième chance réservée aux sprinteurs, jeudi, lors de la 6e étape.
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